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À quel âge mon enfant peut-il rester seul à la maison ?

Ecrit par 4 ans– 5 ans, 5 ans– 8 ans, 9 ans– 11 ans, Enfant, JE PROTEGE Aucun commentaire

Comme de nombreux parents, vous avez des doutes à l’idée de laisser votre enfant rester seul à la maison. Certains craignent que leur chérubin mette la maison en pagaye ; d’autres ont peur que leur petit chéri ne supporte même pas une minute d’absence…

Vous avez raison de vous inquiéter. Seulement, il y a de réels avantages à laisser les enfants seuls à la maison. D’abord, le fait de rester seul à la maison leur permettra de développer la confiance en soi. Ensuite, ils ont plus de sens de responsabilité. Et enfin, vous pourrez organiser avec votre conjoint une sortie sans enfants.

Alors, comment savoir si votre enfant n’a plus besoin de sa baby-sitter ? À quel âge, est-il bon de laisser un enfant rester seul à la maison pour la première fois ? Il faut savoir que vous devrez le préparer à ce moment à passer tout seul sans présence d’adulte.

 

Quel est l’âge idéal pour laisser un enfant sans surveillance ?

 

À 7 ans, un enfant est, selon les spécialistes, capable d’évaluer les risques d’un danger. Avant 7 ou 8 ans, il ne faut jamais laisser un enfant seul sans surveillance. Par contre, vous êtes le mieux placé pour juger si votre enfant est prêt à rester seul à la maison.

Un jeune de 12 ans peut avoir du mal à se débrouiller seul, alors qu’un autre de 10 ans est tout à fait à l’aise de passer quelques heures seul. Vous l’aurez compris, chaque enfant est différent ; et bien sûr, chacun peut vivre une situation de solitude différemment.

Eh oui, il n’y a pas d’âge idéal qu’un enfant doit avoir pour être laissé seul à la maison. Il vous appartient de savoir si votre bambin est assez responsable, autonome et mature pour être laissé (e) seul (e) à la maison. Pour le savoir, vous devrez lui demander tout simplement s’il est prêt. Plus que tout, vous devrez évaluer la situation.

 

Rester seul à la maison : mon enfant est-il prêt ?

 

On voudrait tellement qu’il soit capable de s’occuper tout seul, de réagir correctement en cas d’urgence, de respecter à la lettre les consignes…

Eh bien, il vous appartient d’évaluer le niveau de maturité et d’autonomie de votre enfant. Pour ceux qui sont parvenus à faire confiance à leur petit chérubin, ils ont procédé par étape en fonction de l’âge de l’enfant.

À l’adolescence, les enfants réclament un peu de liberté à leurs parents. « Pour la toute première fois, Thomas, 13 ans, demande d’organiser une soirée à la maison avec ses amis », confie Marie-Anne. Pour les adolescents, ce désir d’émancipation peut en même temps les angoisser. Il vous appartient alors de fixer les limites.

Ce qu’a fait Julie : « J’étais d’accord pour la fête, mais elle doit finir jusqu’à 22 heures. J’ai également exigé de limiter le nombre d’invités. »

Encore une fois, les étapes sont indispensables. À moins de 10 ans, il ne faut pas qu’un enfant reste seul à la maison plus d’une heure et demie, et jamais pendant la soirée. Jusqu’à 12 ans, un jeune peut être laissé seul pendant trois heures. Évitez surtout de vous absenter tard dans la nuit ou de lui confier des responsabilités inappropriées, notamment de lui confier la garde d’un bébé ou d’un autre enfant (petit frère ou petite sœur).

 

Les précautions pendant qu’un enfant reste seul à la maison

 

Inutile de lui donner un tas de consignes avant votre départ. Il risquerait de tout oublier, mais surtout il pourrait avoir peur de rester seul à la maison. Il faudrait surtout faire le point sur ce qui est vraiment essentiel comme « ne pas ouvrir la porte à un inconnu » et « ne pas sortir de la maison qu’en cas de danger imminent ». Savoir où se trouve la trousse de secours. Vous êtes responsable d’assurer la sécurité de votre enfant en votre absence. Pensez à cacher les produits dangereux pour lui (médicaments, produits ménagers, objets tranchants…). Assurez-vous de bien fermer les pièces dans lesquelles il ne doit pas entrer, tel le garage. Vous pourrez toujours vous faire accompagner afin de préparer votre enfant à rester seul à la maison.

 

Photo de Julia M Cameron provenant de Pexels

Le lit Montessori en toute sécurité

Ecrit par 0 – 6 mois, 1 an – 2 ans, 2 ans– 3 ans, 3 ans– 4 ans, A l'intérieur de la maison, Enfant, JE PROTEGE Aucun commentaire

Votre bébé aime dormir. En effet, il a besoin d’une bonne quantité de sommeil pour grandir correctement. Vous devez ainsi lui aménager un espace lui permettant de se mettre en confiance et de dormir plus facilement. C’est l’une des raisons qui ont poussé Maria Montessori, médecin et pédagogue italienne à étudier le comportement de l’enfant.

Selon elle, l’enfant a besoin d’une certaine indépendance pour bien se développer. Elle a ainsi créé une méthode consistant à aménager une chambre respectant certaines règles. En dormant sur un lit Montessori (lit posé au sol), votre petit aventurier deviendra plus autonome. Voyons donc comment un lit Montessori peut apporter plus de sécurité pour votre tout petit, à condition de respecter certaine règles de sécurité.

 

Un lit Montessori : c’est quoi  ?

 

Brièvement, le lit Montessori est un modèle de lit qui est posé directement sur le sol. Il a été mis au point par l’éducatrice italienne Maria Montessori suite à son analyse sur l’habitude comportementale des tout-petits. Ce type de lit pourrait effectivement favoriser le développement moteur et mental de l’enfant. Au fil du temps, son design s’est fortement développé. Ce meuble est désormais décliné en plusieurs formes et plusieurs modèles.

Dans un lit traditionnel, bébé se trouve à plus ou moins 40 cm du sol. Lorsqu’il est allongé dans son lit, il aura l’impression d’être sur un éperon rocheux. À l’inverse, un lit posé au ras du sol boostera la confiance en soi et le sentiment de sécurité de votre petit bout de chou. Il pourra se lever facilement sans danger et découvrir par lui-même le monde qui l’entoure. Il pourra dormir et se lever selon ses propres ressentis.

 

Un lit Montessori pour plus de sécurité

 

Un lit à barreaux peut certes protéger votre petit aventurier des chutes. Jusqu’au moment où il souhaitera sortir de son lit, de ses propres moyens. Cependant, en optant pour un lit entouré de barrières trop élevées, vous portez atteinte à la liberté de votre gamin. Il se sentira emprisonné et il fera tout pour sortir de là. Un lit Montessori vous permettra de donner plus de liberté à votre chérubin.

Les risques d’accident sont minimes. Votre bébé pourra dormir confortablement sur son lit sans risquer de chuter. Il pourra aller se coucher et sortir du lit comme il veut. Avec ce type de lit, votre chérubin aura une vue globale de sa chambre, ce qui augmentera sa confiance en soi.

Il est également conseillé d’utiliser un matelas suffisamment large pour que votre petit loup puisse bouger comme il le souhaite. Cela lui permettra de suivre son rythme naturel et lui permettra de dormir tout seul lorsqu’il sera fatigué.

 

Comment apporter plus de sécurité dans la chambre de bébé ?

 

Si vous voulez sécuriser totalement le lit de votre tout petit, il vous est possible d’ajouter un petit bord de sécurité pour lui éviter de rouler. Cependant, il devra être suffisamment bas pour que votre enfant puisse sortir facilement de son lit. Vous pourrez également sécuriser sa chambre en y installant par exemple des cache-angles, des cache-prises, etc.

 

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credit photo :Photo de Ksenia Chernaya provenant de Pexels

Sécurité chambre

Sécurité, comment bien préparer la chambre de son futur enfant

Ecrit par 0 – 6 mois, Enfant, JE PROTEGE Aucun commentaire

Bonne nouvelle ! Vous allez bientôt devenir papa et maman. L’arrivée de bébé va certainement apporter plus de bonheur dans votre couple. En tant que parents, vous devrez faire de votre mieux pour préparer la chambre dans laquelle votre futur enfant va grandir en toute sécurité. Vous devrez notamment lui aménager un petit nid douillet confortable et tendance. Mais par-dessus tout, la chambre de votre tout petit devra être sécuritaire. Comment faire alors pour bien préparer la chambre de son futur enfant ? Les réponses d’Elodie, responsable de la formation des parents aux gestes de premiers secours et à la prévention !

 

Une chambre pensée pour le confort de bébé

 

Pour accueillir bébé comme il se doit, vous devez préparer au moins trois mois à l’avance sa chambre. Pour qu’il puisse bien s’épanouir, il est préférable qu’il ait une chambre pour lui tout seul. Cette pièce devra avant tout être calme et éloignée de tous les bruits. Il est donc préférable d’éviter la pièce près de la cuisine (avec le lave-vaisselle), de la salle de bain (avec le lave-linge) et du salon (avec la télévision).

Dans l’idéal, elle devra être éclairée par la lumière du jour. Préférez l’exposition est-ouest pour que la chambre ne soit pas tout le temps exposée au soleil. La température de la pièce optimale devra être stable entre 17 et 19 °C. En effet, un nourrisson n’est pas encore apte à réguler sa température corporelle. Évitez également de mettre le lit de votre petit loup trop près d’une fenêtre à cause du soleil ou d’un radiateur, car cela pourrait le déshydrater.

 

Une chambre avec un design pensé pour votre enfant

 

Dans l’idéal, la chambre de votre futur bébé devra être de couleur douce et pastel. Vous pourrez décorer les murs avec de petits stickers discrets ou des images de formes ondoyantes. Votre chérubin passera son temps à les regarder. Évitez de ranger autre chose que les affaires de votre petit bout de chou dans la chambre. Vous pourrez par exemple y ranger ses jouets, ses livres, ses doudous, etc.

Lorsque vous allez meubler la chambre, choisissez des modèles qui ne soient pas trop volumineux. Pour la sécurité de votre enfant dans sa chambre, il faudra fixer tous les meubles afin d’éviter qu’ils ne tombent sur votre enfant si celui ci s’y accroche, notamment au moment de l’apprentissage de la marche.

Votre enfant devra en effet sentir que c’est sa chambre. Il vous est possible de placer dans la pièce un espace détente dans lequel votre chérubin pourra s’amuser. Lorsque bébé est sur son lit, faites en sorte qu’il vous voit entrer. Autrement dit, vous devrez placer son lit face à la porte. Pensez également à utiliser un matelas confortable et adapté à sa morphologie. Et pourquoi ne pas choisir un lit Montessori en toute sécurité ?

 

Une chambre bien sécurisée pour votre petit bout de chou

 

Pour grandir convenablement, il faudra que bébé soit bien en sécurité dans sa chambre. Équipez donc les fenêtres de la pièce d’un grillage pour prévenir les risques de chute. Vous pourrez éventuellement sécuriser les fenêtres avec des systèmes comme des crochets ou des entrebâilleurs. Lorsque bébé commencera à ramper, il aura tendance à toucher à tout ce qu’il voit.

Assurez-vous donc toutes les prises électriques de sa chambre soient bien protégées. Le mieux serait d’utiliser des prises avec sécurité enfant. Pour éviter que votre petit aventurier ne se coince les doigts dans les portes, pensez à mettre une anti-pince sur vos portes.

 

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Crédit photo : Photo de Tatiana Syrikova provenant de Pexels

 

Sécurité routière et rentrée scolaire : conseils pour rendre le trajet plus sûr

Ecrit par Enfant Aucun commentaire

Ça y est, c’est la rentrée scolaire ! À pied ou à vélo, il est bon pour les enfants d’utiliser le transport actif pour se rendre à l’école. C’est une activité qui favorise une meilleure santé physique et mentale. La sensibilisation à la sécurité routière, une supervision constante, des mesures sécuritaires participent à réduire les risques d’accidents de la route lorsque les enfants s’en servent pour se rendre à l’école à pied ou à vélo.

Sécurité routière et rentrée scolaire : conseils pour rendre le trajet plus sûr

 

Quelques chiffres !

D’après le bilan annuel 2019 de la sécurité routière, le nombre de personnes ayant perdu leur vie sur les routes a légèrement diminué de 0,1 % par rapport à l’année 2018. Concrètement, 3244 personnes sont mortes d’un accident routier en France métropolitaine.

 

Les enfants et les adultes moins de 24 ans représentent 22 % de la mortalité routière. Cependant, l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) a constaté une baisse significative du nombre d’enfants et de jeunes de 0 à 17 ans tués à cause d’un accident routier.

 

Pour information, par rapport à l’année 2018, il y a moins de 16 tués en tant que piéton et moins de 12 à bord de véhicule. Malgré cette légère diminution, il faut rester prudent et prendre conscience de l’insécurité routière pour protéger les enfants.

 

Il faut savoir que le fait d’apprendre aux enfants les règles de sécurité routière permet d’éviter les accidents lorsqu’ils utilisent la route pour aller à l’école et en revenir en toute sécurité. Il appartient à nous, parents, de les y initier dès le plus jeune âge.

 

Évaluez les compétences de votre enfant avant de le laisser partir seul

 

« À quel âge dois-je laisser mon enfant aller seul à l’école ? » En fait, il n’y a pas d’âge idéal pour autoriser un enfant à marcher seul dans la rue sans un adulte. Cela dépend de son développement cognitif. Il a besoin de beaucoup de pratiques, de sensibilisation et de bons modèles pour devenir un jeune piéton indépendant et conscient de la circulation.

 

Dans ce cas, vous devrez vous assurer que votre enfant possède les compétences pour traverser la route en toute sécurité. C’est indispensable avant de le laisser partir seul pour l’école. Il lui faut de bonnes bases d’éducation à la sécurité routière pour les piétons. Par contre, tous les enfants n’ont pas les mêmes développements cognitifs. Ainsi, il appartient aux parents de s’assurer s’ils sont prêts.

 

Les conseils à pied, en vélo

 

Les enquêtes sur la sécurité ont montré que les causes des accidents survenus aux enfants piétons, qu’il s’agisse de blessures ou de décès, sont la distraction et principalement en raison de l’utilisation d’appareils électroniques tels que les écouteurs et téléphone portable.

 

Pour assurer leur sécurité sur la route, il est essentiel de les informer ou les rappeler les règles de sécurité lorsqu’ils circulent à pied ou à vélo. L’objectif est de les permettre de devenir autonomes et responsables pour aller à l’école ou revenir à la maison en toute sécurité. Encore faut-il leur apprendre à faire bon usage de cette « autonomie » en suivant les conseils ci-dessous.

 

À pied

 

  • Choisir l’endroit le plus sûr pour marcher

Les trottoirs sont réservés aux piétons. S’il n’y a pas de trottoir, il faut lui montrer de marcher face à la circulation, c’est-à-dire du côté gauche de la route. Il doit comprendre pourquoi éviter les routes en construction, les rues animées ainsi que les intersections. Il doit reconnaître les endroits sans danger pour marcher en sécurité.

  • Savoir où traverser

Surtout s’il fait un itinéraire solitaire, il faudra qu’il soit capable de juger la distance de sécurité dans la circulation, la vitesse des voitures et la disponibilité du passage piéton. Faites souvent la marche avec votre enfant afin de lui apprendre la signification des feux de signalisation : Rouge pour S’ARRÊTER, Vert pour ALLER. Avec des pratiques renforcées, il peut plus tard décider par sa propre compétence s’il faut traverser en toute sécurité.

  • Adopter le bon comportement pour traverser la route

La prudence sur les routes est une compétence que doit développer un enfant pour choisir les lieux de passage sûrs. Avec la concentration, cette qualité l’aide à avoir une bonne visibilité de la circulation routière. Puis, il faut toujours vous souvenir de la base de l’éducation routière pour les parents lorsque vous apprenez à vos enfants à bien se comporter sur la route. Il s’agit d’abord d’attendre, ensuite de regarder, d’écouter, puis avancer.

 

La moindre inattention ou déconcentration risque de provoquer un accident, pour lui, mais aussi pour les autres. Par exemple, il doit rester concentré et prudent pour surveiller le trafic dans le sens inverse, une voiture qui tourne, une voiture qui fait marche-arrière, la sortie de garage, klaxons, sirène d’ambulance…

 

À vélo

 

Il ne faut jamais laisser un enfant rouler seul sur la route tant qu’il n’ait pas reçu des connaissances essentielles sur les règles de sécurité routière. Aussi, cela exige des compétences spécifiques comme signaler, anticiper les obstacles… Pour aller à l’école à vélo, voici quelques conseils pour la sécurité de l’enfant :

 

  • S’assurer que le moyen de transport est en bon état (éclairage, klaxon, système de freinage, gonflage des pneus)
  • S’équiper obligatoirement des accessoires indispensables (gilet réfléchissant, casque)

Rouler sur les pistes cyclables ou en file indienne (et jamais sur les trottoirs, même en retard)

  • Porter des vêtements visibles pour que les automobilistes et les autres usagers de la route voient votre enfant
  • Respecter le code de la route : changement de direction, indication stop, limitation de vitesse, sens de circulation

 

Même si vous pensez avoir donné toutes les compétences pour rendre votre enfant autonome et responsable, il existe toujours des conducteurs imprudents qui peuvent le rendre parmi les usagers vulnérables à un accident de la route. Il est temps de former vos enfants à la prévention et au secourisme afin de bien se préparer pour la rentrée scolaire.

Prévention des accidents domestiques : une maison sûre pour vos enfants

Ecrit par Enfant, JE PROTEGE Aucun commentaire

La sécurité est importante à tous les stades de la vie, surtout quand on a des enfants à la maison. Chaque année, un enfant sur dix est victime d’accidents domestiques en France. La maison constitue un terrain très dangereux pour les jeunes enfants. En tant que parent, votre rôle est d’assurer la sécurité de toute la famille. Pour vous aider à ne plus vous retrouver seul face à toutes ces questions de sécurité, nous allons vous donner dans cet article quelques astuces vous permettant de rendre votre maison plus sûre pour vos enfants.

La sécurité de votre enfant en fonction de son âge

Selon l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé, de nombreux parents ne savent pas identifier les risques à la maison. Ils ne connaissent pas les mesures de prévention pour éviter les accidents domestiques. En effet, les dangers qui peuvent survenir sont différents selon l’âge de chaque enfant.

Pour les tout-petits de 0 à 1 an

Certes, un nouveau-né ne bouge que très rarement. Toutefois, il existe quand même des risques pour qu’il s’étouffe et s’étrangle. Pour éviter ce genre de situation, pensez à bannir les oreillers, les couvertures et les couettes de lit.

Quand le bébé dort, gardez-le loin des rubans, des cordelettes et de tous les autres objets qui pourraient l’étrangler. À cet âge, le bébé risque également de faire des chutes. Pour y remédier, posez automatiquement votre main sur lui quand il est sur la table à langer.

Quand il est dans sa chaise, attachez-le fermement avec la ceinture ventrale et la sangle au niveau des jambes. Quand vous lui donnez son biberon ou son repas, faites attention à ce qu’il ne se brule pas avec le lait ou avec l’assiette chaude.

Lorsque vous lui donnez son bain, utilisez toujours un thermomètre. Afin d’éviter qu’il se noie dans son bain, vous devrez toujours garder un œil sur lui, même dans le cas où vous utilisez un transat et un siège de bain.

Pour les enfants de 1 à 3 ans

À 12 mois, votre enfant commence à marcher et à se déplacer partout dans la maison. Toutefois, il n’est pas encore conscient des dangers qui peuvent survenir. Il pourra entre autres ingurgiter les produits toxiques qu’il trouvera dans la maison. Vous devrez donc mettre vos produits cosmétiques, vos produits ménagers et tous autres produits dangereux hors de portée de votre enfant.

Lorsque vous transvasez vos produits, pensez toujours à utiliser des bouteilles avec bouchons de sécurité. Lorsque votre bambin joue à la maison, il pourra s’aventurer à jouer près de la fenêtre ou du balcon. Vous devrez ainsi toujours fermer vos fenêtres et prendre des précautions pour que ces dernières ne soient pas accessibles à votre enfant.

Pour éviter que votre enfant ne tombe dans l’escalier, pensez à mettre une barrière de sécurité au niveau de l’escalier et sur la porte de sa chambre. Il se peut également que les doigts de votre gamin se bloquent dans les portes. Pour éviter ce genre de situation, utilisez toujours des cale-portes ou des bloque-charnières. Ne laissez pas trainer vos sacs en plastique partout, car votre enfant pourrait s’étouffer en jouant avec.

Évitez d’offrir à votre enfant des jeux et jouets de petite taille, car il pourrait facilement l’avaler ou le mettre dans son nez, dans ses oreilles, etc. Préférez plutôt les jeux éducatifs, les jeux de société et les jeux amusants pour enfants. Afin qu’il ne se brule pas, faites attention à ne pas le laisser seul dans la baignoire, car l’eau du robinet pourrait être très chaude. Veillez également à ce qu’il ne joue pas dans la cuisine pendant la préparation des repas, car il risque de se faire bruler par la porte du four, les plaques chauffantes, la flamme du gaz, etc.

Pour les enfants de 3 à 5 ans

À partir de 3 ans, l’enfant commence à bien maitriser son corps. Très curieux, il aime s’amuser en plein air, dans sa cabane en bois, et expérimenter de nouvelles choses pendant les vacances scolaires. Même s’il commence à comprendre les raisons de vos interdictions, vous devrez continuer à lui faire savoir les choses qu’il peut ou ne pas faire. La nounou devra faire attention à ce qu’un enfant n’ingère pas les substances dangereuses, les plaquettes de médicaments, des piles boutons… des objets qu’il peut confondre à des bonbons.

Rappelez-lui autant que possible de ne pas courir dans la maison, car il risque de se blesser. Incitez-lui plutôt à jouer sur sa balançoire, dans sa cabane de jardin ou dans sa maisonnette en bois. Vous devez lui rappeler qu’il est interdit de jouer à proximité d’une fenêtre ou d’un balcon. Vous devrez également l’interdire de jouer dans la cuisine et d’utiliser des objets dangereux comme une allumette, un briquet, un couteau, etc.

Comment rendre votre maison plus sûre ?

Pour protéger efficacement votre jeune enfant le temps d’un week-end ou pendant les vacances, vous devrez aménager et sécuriser au mieux l’environnement dans lequel il va jouer. Pour éviter que vos petits aventuriers se blessent, vous devez utiliser des équipements qui sécurisent l’espace pour les petits. Afin d’éviter les risques d’empoisonnement, nous vous conseillons de mettre des verrous de sureté sur vos tiroirs et armoires qui renferment des produits dangereux.

Grâce à ce dispositif de sécurité, votre petit bout de chou n’aura plus accès aux médicaments et à tous les autres objets dangereux comme les allumettes, les couteaux, etc. Lorsque vous décidez d’acheter des verrous de sureté, pensez à choisir des modèles faciles à installer. En effet, ils devront être solides et robustes afin de pouvoir supporter les maltraitances infligées par les petits.

Afin d’éviter l’accès de votre enfant dans des zones dangereuses comme dans une piscine par exemple, vous devriez utiliser des verrous et des barrières de sécurité. Pour prévenir toute chute des fenêtres et des balcons, pensez à utiliser des filets de sécurité et des grilles de protection. Ces derniers vous permettront d’empêcher les chutes dangereuses.

Vous pourrez également trouver sur le marché des dispositifs anti-brûlures que vous pourrez installer sur vos pommeaux de douche et vos robinets. Il peut être nécessaire de faire appel à un plombier pour installer ce type de dispositif. Pour éviter que votre enfant ne glisse en sortant du bain, pensez à utiliser un tapis antidérapant.

Chers parents, et pourquoi ne pas suivre une formation à la prévention aux gestes de premiers secours ?

Sécurité de l’enfant dans les transports : Comment détourner la logique de l’accident sans se prendre la tête

Ecrit par Enfant Aucun commentaire

Sécurité de l’enfant dans les transports : Comment détourner la logique de l’accident sans se prendre la tête

 

C’est une journée qui débute comme toutes les autres : le réveil matin, le déjeuner et la préparation habituelle pour se rendre au travail. Avec tout ça, votre tout petit demande votre attention et ne comprend pas pourquoi vous êtes tant pressé de partir.

Ce stress ambiant vous pousse à aller encore plus loin, toujours plus vite au détriment de votre vie de famille. Ces tensions affectent fortement votre bout de chou. Et pourtant, tous les matins vous rêvez que ce début de journée se transforme en promenade agréable en poussette ou en jeu de rôle dans la voiture. 

Pendant ces courtes rêveries, votre inquiétude se dissipe. Mais cet engouement pour le trajet ne dure pas…

Dès que vous sortez de chez vous, les agressions quotidiennes vous rattrapent. Vous repensez alors à ces clips TV de la sécurité routière : le contraste entre les parents contrariés qui attirent les accidents et les adultes sereins à qui rien n’arrive jamais. 

Évidemment, dans les vidéos imaginées par les scénaristes du ministère de l’Intérieur, c’est toujours « facile » : il suffit de moins prêter attention aux stimuli extérieurs, de bien attacher son enfant dans son siège auto…

Penser à ces clips vous trouble davantage, car ce sont des caricatures qui fonctionnent bien sur le papier, mais n’ont pas de rapport avec votre quotidien.

Dans la vraie vie, on vous demande de performer partout, en marchant, en voiture, avec votre poussette, à vélo.

Résultat ? Votre rythme biologique est perturbé, tout comme celui de votre tout petit.

Alors ce joyeux moment avec votre enfant se transforme en calvaire. En tenant de tout assurer, vous avez le sentiment de vous débattre plus que d’avancer. Vous n’avez pas l’impression de rendre heureux votre bout de chou.

En fait, ce mécanisme vous amène dans une seule direction : l’accident de la route.

Précisément ce que vous souhaitez éviter plus que tout au monde. 

Vous savez pourquoi ?

Depuis l’enfance, on vous rabâche que les dangers dans les transports sont soit le fruit du hasard soit de votre responsabilité. Ça permet de rendre l’accident imprévisible tout en vous culpabilisant. En réalité, ce genre d’évènement dramatique arrive selon une logique, comme les maladies.

L’univers des transports : un monde d’adulte qui n’écoute pas les enfants

La nature humaine nous enjoint à choisir la facilité. On cherche toujours le résultat qui concilie tout. Certains l’ont bien compris, et vous proposent des solutions tout-en-un pour transporter votre bout de chou en toute sécurité. Ce sont des chimères.

Ces solutions permettent surtout aux fabricants d’accessoires peu scrupuleux de se couvrir en cas d’accident. S’il y a un problème, vous serez accusé de négligence. 

Sauf que la réalité est différente.

Vous n’êtes pas un robot programmé qui obéit aux algorithmes de crash test utilisés pour la conception de sièges auto, de sièges de vélos ou de poussettes.

Les équipements pour le transport d’enfants ne sont pas toujours adaptés à la circulation. L’univers du trafic routier a été créé par des adultes et pour les adultes. Le monde des transports ne tient pas compte des particularités des tous petits. 

De plus, aucun équipementier ne donne la parole à un enfant pour appréhender sa manière de voir les choses. Et pourtant, ces fabricants comprendraient mieux leurs difficultés :

Sa petite taille ne lui permet pas de voir et d’être vu par les autres. Ce grand espace bruyant perturbe ses repères. Sa perception visuelle n’est pas autant développée que celle d’un adulte. 

Le résultat ?

Son temps d’exploration est plus long. L’enfant a donc besoin d’expérimenter. Vous le savez « faire l’expérience de » signifie avoir le droit à l’erreur. Mais l’univers de la circulation ne pardonne rien.

Conséquence : il y a un décalage entre les conseils à appliquer et l’état de vulnérabilité de votre tout petit.

Ce fossé creuse davantage la logique de l’accident qui vous déstabilise. 

Ce décalage entre en totale contradiction avec votre désir le plus profond : protéger votre bout de chou des vicissitudes de ce monde incroyable. 

Comment ?

En changeant ces moments pénibles en quelque chose de plaisant.

Ces explications vous inquiètent un peu. Votre réaction est saine. Adapter deux mondes contraires et les rendre agréables n’est pas toujours facile.

Pour vous apprendre transformer ces instants difficiles en activités plaisantes, je vais vous partager les points de vue de mères, d’enfants et de tiers, sujets aux péripéties dans les transports.

À la fin de cet article, vous saurez éviter ces soucis qui empoisonnent la vie quotidienne de nombreux parents grâce à des conseils pratiques à mettre en œuvre.

 

La belle vie de la routine quotidienne

 

Chaque matin, c’est la même routine perturbante. Vous vous levez rapidement, énervée, car vous êtes déjà en retard. Tout se précipite : réveiller votre bout de chou, le faire manger, l’habiller. Vous avez très peu de temps pour vous. 

Cette nouvelle journée vous arrive, comme l’angoisse de l’écolier qui a peur de rater son contrôle de maths. La boule au ventre vous accompagne.

Tous ces tracas pour déposer votre tout petit à la crèche et arriver à l’heure à votre travail.  Les attentes sont fortes.

Sortie de la maison, vous mettez votre bout de chou dans son beau carrosse, parcourez les rues jusqu’à la crèche.

Soudain, vous entendez une voiture qui se rapproche rapidement et percute la voiturette aux roues fragiles. Votre enfant est projeté à 50 mètres plus loin. C’est le drame.

Pourquoi ?

Le conducteur est un chauffard sans foi ni loi ? Possible…

…Mais peu probable.

La réalité est plus sournoise. Un véhicule stationnait devant la poussette lorsque vous vous êtes engagée sur le passage piéton. L’automobiliste distrait par les feux de circulation n’a pas vu le petit carrosse. Il pensait avoir le temps de traverser, car pour lui, vous marchiez seule. La voiturette de votre enfant était cachée par une auto.

Voilà les coupables : la poussette et ses roues trop basses.

Conséquence : Un enfant dans une petite voiturette devient la victime d’un monde d’adulte qui ne tient pas compte de son existence.

Alors, comment faire ?

  • Choisissez une poussette avec une assise haute afin d’éviter :
  • Un choc frontal avec un véhicule
  • L’intoxication aux gaz d’échappement de votre tout petit.
  • Optez plutôt pour un modèle stable, de préférence pourvu d’un panier sous le hamac où vous installez votre enfant.

Vous éviterez les sacs à provisions des autres qui s’accrochent facilement à votre poussette et la déstabilisent.

  • Actionnez bien le frein de votre carrosse à roulette quand vous êtes à l’arrêt, histoire que celle-ci ne subisse pas de chocs et autres accidents malheureux susceptibles de traumatiser votre enfant.
  • Vérifiez les dispositifs de blocages et de fermeture de la poussette.

Les poussettes : 2 erreurs courantes plus que contre-intuitives 

 

  • Attachez votre enfant

Oui…je vous l’accorde. C’est plus que contre-intuitif. Carrément illogique. Et pourtant…un mouvement brusque aussi anodin qu’un coup de frein ou un changement de direction va déstabiliser votre tout petit dans son carrosse. Celui-ci risque fort de vriller. C’est la chute assurée. 

Alors attacher votre enfant dans la poussette reste indispensable pour éviter tout problème dans ce type de transport.

  • L’hiver approche : le coup de chaleur 

L’hiver approche à grands pas. La température chute de 30 °C à tout juste 5°C en moins de 72 heures.

Vous craignez que votre enfant prenne froid, alors vous le couvrez…jusqu’à l’absurde.

Dans votre tête, ce mécanisme suit un raisonnement bien précis : votre tout petit va souffrir de ces basses températures si vous ne l’habillez pas chaudement. Vous voulez le garder en bonne santé. Alors, vous appliquez le célèbre proverbe : prévenir c’est guérir.

Malheureusement, l’adage ne respecte pas toujours la biologie humaine. Vous installez votre bout de chou dans la poussette et vous l’attachez convenablement (ce qui est déjà ardu). Ajouter des difficultés à cette tâche relève du parcours du combattant. C’est pourquoi vous l’habillez avec une doudoune très chaude…soit tout ce qu’il faut pour affronter le froid polaire. Un geste en apparence anodin.

En couvrant trop votre enfant, vous l’exposez à une déshydratation qui peut entrainer de graves complications. On pense souvent que les coups de chaleur surviennent seulement l’été. Or, contrairement aux adultes, votre tout petit ne peut pas se découvrir quand il a chaud.

La solution ?

  • Rendez- vous dans un endroit sec, chauffé à une température d’environ 20-23 °C.
  • Enlevez-lui sa doudoune,

Si votre enfant transpire ;

  • Appliquez sur sa tête et sur sa nuque des compresses sèches en veillant à les renouveler fréquemment.
  • Donnez-lui à boire de petites gorgées fraiches, mais non glacées.
  • Dans un cas extrême, appelez les secours.

La voiture : l’invulnérabilité de superman

 

Un matin comme tous les autres, votre boss vous appelle pour une broutille : il faut se rendre plus tôt sur votre lieu de travail pour examiner un dossier urgent déposé la veille.

Un cataclysme se produit. Machinalement, vous attachez votre tout petit dans son siège auto. Vous partez en catastrophe.

Tous les matins du monde sont synonymes de circulation difficile : embouteillages, frustrations, mauvais comportements des automobilistes…les raisons de s’énerver contre les autres conducteurs sont innombrables. 

Pendant ce temps, à l’arrière, votre enfant s’impatiente. Ce trajet stressant pour vous est pour lui, long, fastidieux et fascinant. Mais ça vire vite au cauchemar. Il vous interpelle, bouge sans cesse, dans le but d’attirer votre attention.

Pour lui, regarder par la fenêtre de l’auto est comparable à passer du temps devant un écran d’ordinateur.  Ça lui donne un sentiment d’invincibilité. Ces paysages défilent. Il s’imagine en superman, volant au-dessus des nuages. 

En cause ? La sensation de superpuissance liée à l’habitacle du véhicule. 

Eh oui, vous ne vous en apercevez pas : l’intérieur d’une voiture donne un faux semblant d’invulnérabilité, qui pousse votre bout de chou à se comporter différemment qu’à son habitude.

L’intensité de sa réaction s’explique par le besoin de maîtrise et de sécurité. Il se sent tout puissant dans cet univers qui défile sous ses yeux. Il ne se rend pas compte que tout ne dépend pas de lui, dans une voiture avec un adulte entouré par des centaines de conducteurs énervés.

Pourquoi s’agite-t-il autant alors que ce trajet est déjà si pénible ?

Stressée, frustrée par l’aérodynamisme ambiant, pressée par le temps…voilà que votre enfant, cherche à se détacher pour explorer le monde extérieur à la manière de Clark Kent.

En réalité, votre bout de chou n’a pas conscience de tous ces dangers. Son développement psychologique reste inachevé. Les journées des tous petits sont ponctuées par une série de microévènements. Peu habitués à rester sans bouger dans un même espace. Il veut simplement à casser cette linéarité. 

Comme il ne fait aucune différence entre les émissions TV et les paysages qui se succèdent derrière la fenêtre de la voiture, il se demande pourquoi rester assis dans un siège auto, harnaché, sans faire d’expériences ?

Cependant, vous ne conduisez pas les yeux rivés sur votre enfant. En 2 temps, 3 mouvements son épaule sort du harnais de sécurité, la ceinture passe sous son bras. 

Au même moment, un automobiliste ralentit brusquement sur le périphérique. Vous freinez. Votre enfant glisse vers l’avant et se fracasse contre le pare-brise.

Le harnais du siège auto étant mal fixé, il se détend. L’accident survient. 

Comment éviter ce drame ?

  • Commencez par retirer son manteau et « fixez » votre enfant sur son siège avec les sangles ; puis posez la doudoune sur votre bout de chou.
  • Vérifiez que le harnais de sécurité soit bien serré en tenant de pincer la sangle entre le pouce et l’index (vous ne devriez pas y arriver).
  • Si vous craignez que son manteau glisse, servez-vous d’une couverture placée au-dessus des sangles.

Autre option ?

  • Choisissez un coupe-vent ou un pull suffisamment fin pour l’utiliser dans le siège auto sans faire de réglages particuliers au niveau du harnais.
  • Installez-le assez haut dans son siège, bien fixé, en veillant à ce qu’il voit la route. 
  • Maintenez bien sa tête soit grâce au siège auto, soit à l’aide d’un appui-tête gonflable.

Vous préférez opter pour un système de retenue universel convenant à tous les âges ?

Désolé de vous décevoir. Ça n’existe pas. Au contraire, le système de retenue doit s’adapter au poids de l’enfant, à sa taille, à son développement psychomoteur, plutôt qu’à son âge.

Vous connaissez maintenant les conseils à suivre pour éviter un accident de voiture. Mais quelque chose vous manque. Vous ne savez pas quel type de siège auto choisir parmi les multiples modèles disponibles sur le marché.

Voici une liste de critères à respecter afin d’assurer la sécurité de votre enfant en voiture :

  • Utilisez un fauteuil adapté au poids et à la taille de votre enfant. Idéalement, achetez un siège en présence de votre bout de chou pour déterminer si les sangles se fixent facilement, et si la tête est bien maintenue en cas de choc.
  • Privilégiez les sièges disposant d’un harnais 5 points (2 attaches au niveau des épaules, une entre les jambes et 2 au niveau du bassin).
  • Choisissez un modèle réglable avec plusieurs positions possibles pour les sangles et les épaules.
  • Vérifiez bien que le siège soit conforme à la règlementation européenne i-size imposant un mode de fixation Isofix.

En effet, certains sièges recommandés sur la base de tests sont inadéquats par absence de protections destinées à éviter la déflexion latérale de la tête.

Ces sièges sont testés seulement sur des chocs frontaux. Ils ne prennent pas en compte les chocs latéraux ou les problèmes de fixations.

L’Europe impose depuis juillet 2013, le mode de fixation Isofix. Ce système réduit les erreurs d’installation grâce à la connexion rigide par les deux pinces ISOFIX entre le siège auto et la voiture.

Les fabricants de sièges auto ont mis en place un réglage simultané entre le harnais et la têtière.

Néanmoins, ces sécurités ne suffisent pas. Quelque chose vous fait défaut : comment occuper votre enfant en voiture pour rendre son parcours le plus agréable possible.

Voici une solution : 

  • Animez les trajets
  • À la fois source de curiosité et d’inquiétude, vous pouvez limiter ses agitations en testant les CD/MP3 de comptines, les histoires à partir desquelles votre bout de chou donne libre cours à son imagination.

 

L’erreur courante : Un projectile vivant dans votre véhicule

 

Dans une voiture, l’illusion d’un environnement sécurisant ne touche pas que les enfants. Les adultes aussi se sentent protégés à l’intérieur de l’habitacle… À tort d’ailleurs.

Durant un trajet court, habituel, vous n’avez pas toujours le cœur d’attacher votre tout petit dans le véhicule, particulièrement si ce n’est pas le vôtre. Il faudrait transporter le siège. C’est compliqué, vous ne voulez pas embêter votre ami(e) avec ces détails. Vous prenez alors votre bout de chou sur vos genoux.

Vous l’ignorez, mais vous venez de positionner votre enfant comme un projectile incontrôlable. En cas de collision, à seulement 20 km/h, il se transforme en missile qui dévale la voiture et heurte le pare-brise.

Si l’idée de le ceinturer en même temps que vous, vous traversait l’esprit…surtout… ne le faites pas. Vous l’écraseriez.

Alors que faire pour éviter l’accident ?

  • Vous n’avez pas le choix. Du moment, où votre enfant entre dans ne automobile, le siège auto doit aussi l’accompagner.

Vous voilà, armé, pour lutter efficacement contre les dangers qui guettent votre enfant en voiture.

Mais qu’en est-il du vélo ?

 

L’enfant à vélo : le revers de la liberté libre

 

Amoureux de la nature, de la liberté, le vélo vous met en mouvement. Il fait office de transport et de loisir. Vous êtes heureux à l’idée de faire découvrir votre passion à votre tout petit.

Porté par le mouvement de traction, poussé par le vent, il s’imagine seul survolant la colline entourée par ces espaces verts. Mais son envie de bouger, de vous imiter le rattrape. Vous voyant pédaler, tenir un guidon, il cherche à faire de même. Et comme vous le savez, le risque de chute n’est jamais loin.

Un accident est si vite évité

L’accident n’appartient pas au hasard, mais obéit à une logique bien définie. Les sièges de vélo y participent pour beaucoup.

De 12 mois à 6 ans, la balade à bicyclette se fait en installant votre tout petit dans un siège fixé sur le porte-bagage de votre vélo.

Idéalement, la remorque pour cycliste reste la solution la plus sûre, car celle-ci se renverse rarement lors de chute du vélo ou d’accrochage avec une branche sur le chemin, par exemple. De même, votre enfant sera mieux protégé en cas de collision latérale ou frontale.

Que ce soit pour une remorque ou un siège, votre enfant doit pouvoir être attaché individuellement avec un harnais fixé au châssis. Il ne doit pas être en mesure d’ouvrir la fermeture lui-même.

 

L’erreur courante : Les dangers des belles couleurs

 

Le week-end, vous laissez tomber les vêtements cintrés de la semaine pour enfiler des habits colorés amples et confortables. Par beau temps, sans y prêter attention, vous emmenez votre enfant faire une balade à vélo. Les belles couleurs de votre robe attirent votre bout de chou qui tente tant bien que mal d’attraper un morceau de ce tissu virevoltant. Son siège bascule. Sans crier gare, le siège se détache. C’est la chute.

Alors que faire ?

  • Si vous optez pour un siège de vélo, utilisez un harnais 5 points qui le maintiendra assis.

Eh oui, l’enfant est dans votre dos et non face à vous. S’il se penche en avant vous ne pourrez pas le voir.

  • Quant aux normes à respecter, veillez à ce que cet équipement de sécurité soit conforme à EN14344 et préférez un siège dont la conformité a été vérifiée par un organisme indépendant.

Toutefois, un bon siège de vélo pour enfant ne suffit pas. Les freins jouent aussi un rôle dans la logique de l’accident.

La charge sur la bicyclette étant plus élevée. Les freins doivent être assez puissants pour conserver les distances de freinage de sécurité.

  • Si vous roulez souvent, préférez des freins Shimano tout temps intégrés aux moyeux et insensibles à la pluie.

À l’inverse, les freins à patins demandent un entretien régulier pour rester performants et un contrôle de témoin, d’usure. Difficiles à entretenir, ils menacent la sécurité de votre tout petit lors d’une promenade.

Bien entendu, votre enfant a aussi besoin d’un casque. 

Réflexe essentiel pour assurer la sécurité de votre bout de chou. À lui seul, il permet d’éviter 65% des blessures à la tête. Cependant, n’importe quel casque ne convient pas.

  • Regardez bien qu’il soit conforme à la norme EN 1078.

À vous de jouer

 

Vous allez vous rendre compte que vous avez fait des erreurs. Ce n’est pas dramatique. Vous pouvez les rattraper.

Commencez simplement par mettre en place un conseil après l’autre, en fonction de la situation à laquelle vous êtes confrontée.

Une chose inattendue va se produire : chaque petite action renforcera votre confiance 

Cette confiance deviendra contagieuse. Votre enfant sera le premier à le sentir.

Vous serez fière de vous. Ces moments auparavant angoissants se transformeront en activités agréables. 

Vous avez à présent saisi comment détourner la logique des accidents dans les transports. Désormais, chaque matin, vous répèterez ces gestes qui s’imposeront comme une évidence.

    

Trousse de secours : Faire face à l’accident tout en restant serein devant le danger

Ecrit par Enfant Aucun commentaire

Trousse de secours : Faire face à l’accident tout en restant serein devant le danger

 

Vous organisez une sortie au parc ou en famille pour le week-end…votre objectif est ambitieux…avouez-le.

Vous voulez faire découvrir à votre enfant, un lieu qui vous fait rêver depuis des années, qu’il soit proche ou loin de chez vous.
Mais plus encore, vous souhaitez vous dépayser pour profiter au maximum de ces précieux moments avec votre tout petit.

Ce n’est pas rien…

Et là, le doute s’installe.

 

Intérieurement, vous vous dîtes : « Et s’il lui arrive quelque chose ? ».

Votre bout de chou pense toujours à s’amuser.

Il s’expose à des chutes…des accidents.

 

Puis, vous oubliez tout ça. Ce ne sont que des chimères. Rien ne s’est jamais produit. Votre enthousiasme renaît. Vous chassez cette pensée négative en imaginant le week-end merveilleux que vous vous apprêtez à vivre.

Vous avez sans doute déjà vécu des moments comme celui-là. 

 

Pourtant, votre question est pertinente. Intimement, vous aimeriez vraiment savoir pourquoi certaines personnes semblent ne s’inquiéter de rien. Ces personnes impassibles devant le danger, calmes, d’une grande tranquillité d’esprit quand leur enfant court dans le jardin public en prenant des risques inconsidérés.

 

Vous cherchez la réponse, mais vous ne la trouvez pas.

Et pourtant, ces parents n’ont rien d’exceptionnel.

Posez-vous quelques heures et la solution va vous sauter au visage : c’est la trousse de secours.

 

Évident n’est-ce pas ? 

 

Vous vous demandez comment cette simple idée a pu vous échapper aussi longtemps. Vous n’aviez tout bonnement pas le temps d’y penser. Plongé dans votre routine quotidienne, occupé à gagner votre vie, à prendre soin de votre petit bout de chou.

 

Et c’est bien ça le problème. La question de la trousse de premiers soins vous échappe, et c’est au moment où vous vous y attendez le moins que la catastrophe survient. Elle ne vous avertit jamais. C’est à vous de l’anticiper.

 

Ça a l’air angoissant à première vue. En fait, ça ne l’est pas du tout. Car le maître mot pour éviter un accident se nomme « prévention ».

 

Un terme qui revient en force aujourd’hui, mais aussi faut-il savoir quoi faire et avec quels outils. 

 

Le principe est plutôt simple : posséder plusieurs kits de premiers soins adaptés à chaque usage et les utiliser au bon moment. Malheureusement, peu de personnes ont recours à la trousse de premiers secours. Raison pour laquelle, je vais partager avec vous, 3 situations concrètes où je vous ferai entrer dans l’esprit de votre enfant, et d’un parent qui utilise sa trousse de soins astucieusement.

 

Pourquoi ?

 

Pour vous éviter des tourments, histoire de ne pas transformer vos moments précieux avec votre enfant en véritable angoisse. 

Bien au contraire, en plus d’apprendre à vous servir votre kit de secours, je vous montrerai comment prévenir les risques que vous imaginez impossibles et qui guettent votre tout petit. Vous deviendrez ainsi des « supers » parents secouristes.

Ainsi, vous profiterez sereinement de vos journées avec votre bout de chou.

 

Bien entendu, je ne détiens pas la vérité sur le sujet, mais en tout cas, voici ce que je crois : La trousse premiers de secours est un outil préventif indispensable, car prévenir…c’est guérir.

 

 

 

  • Il pense à de jolies choses près de la fenêtre

 

 

Votre jeune enfant commence à se retourner, à s’asseoir. Vous êtes fier, heureux, comme s’il venait d’accomplir un exploit. Une belle surprise qui illumine votre journée.

 

Seulement voilà…ces mouvements ne lui suffisent pas. Il cherche à s’agripper, à grimper, à se pencher. Mais pourquoi ? Pour attraper des objets ?

Pas exactement.

 

Son rêve : se faufiler à travers ce cadre vitré pour rejoindre le Pays Imaginaire.

 

Votre tout petit se construit en s’identifiant aux personnes qui l’entoure, mais pas uniquement. Les héros de contes de fées jouent un rôle majeur.

 

Ainsi, vous nettoyez les vitres, montez sur rebord de la fenêtre sous le regard ébahi de votre bout de chou. Dans son esprit, vous attendez l’ombre de Peter être à partir pour un Pays où l’imagination règne.

 

Votre enfant ne donne pas le même sens que vous aux tâches quotidiennes. Son esprit fonctionne par association. La magie, les jeux de rôles participent à son développement tout comme son comportement d’imitation que vous avez observé. 

Il vous copie, persuadé qu’en dehors de la maison un monde merveilleux reste à découvrir.

 

Seul dans sa chambre, assis sur le tapis, il s’agrippe au chauffage et l’escalade. Il vient de trouver une échelle lui permettant d’atteindre cette mystérieuse fenêtre…

Mais ce marchepied est instable.

Votre tout petit glisse, tombe sur les genoux et pleure de douleurs.

Vous accourez précipitamment en entendant ses pleurs…

…C’est une égratignure.

Sauf qu’il saigne.

 

À ce stade, que faire ?

 

Vous allez chercher votre trousse à pharmacie et vous suivez ces étapes :

 

  • Désinfectez-vous les mains avec du gel hydroalcoolique avant de toucher la blessure de votre enfant
  • Nettoyez la plaie avec de l’eau oxygénée
  • Mettez un pansement sur sa plaie (de préférence un pansement décoré avec ses héros favoris).

 

Vous voici prêt à affronter sereinement les petits bobos du quotidien.

 

 

 

  • Le meilleur ami de votre enfant : son meilleur ennemi ?

 

 

Mais de quoi parle-t-on ? Qui pourrait bien être le meilleur ami de votre tout petit tout en étant son meilleur ennemi ?

Je connais votre première réaction : chasser cet intrus dangereux !

Et si son meilleur ami était en fait un membre de votre famille ? 

Imaginez que ce soit votre animal de compagnie ?

 

Toute l’histoire ici consiste à anticiper un incident sans se traumatiser toute la journée.

 

« Le chien est le meilleur ami de l’homme ».

 

Vous connaissez cet adage n’est-ce pas, mais parfois, tout ne se passe pas comme vous l’avez imaginé. Ce rêve bleu commençait tellement bien.

 

Vous l’avez surement remarqué : votre enfant s’épanouit avec votre chien. 

Le chien agit comme un confident, un compagnon dans ses moments de tristesse et de doute. Votre bout de chou se livre à l’animal (même avant 3 ans).

 

Pourquoi ?

 

Le chien a l’art de ressentir les choses et se rapproche facilement de votre enfant quand il se sent triste.

Ainsi, ses sentiments (frustrations, attentes) lui paraissent moins pénibles, car il ‘a exprimé à son ami à 4 pattes (même si vous ne comprenez pas ce qu’il dit).

 

C’est un compagnon qui le valorise…à double tranchant. Il donne confiance à votre tout petit. Dans cette relation, les deux camarades s’occupent l’un de l’autre. 

 

À travers votre animal de compagnie, votre enfant expérimente ses premières relations sociales. Mais cette proximité n’est pas sans conséquence :

 

Un enfant de moins de trois ans considère son chien comme un de ses jouets. 

Il peut le manipuler et le mal arrive.

Il défie l’animal. 

S’approche de sa gamelle…la touche.

La guerre est déclarée. Le petit humain vient lui voler sa nourriture.

Le compagnon de route perçoit votre enfant comme une menace, s’énerve et le mord. 

 

Son ami à 4 pattes vient de devenir son meilleur ennemi.

 

Alors que faire ? 

Bien entendu, vous n’allez pas enchaîner l’animal. Il faut pallier immédiatement au problème.

 

La plupart du temps, la morsure n’est pas profonde. Une trousse complète de premiers soins suffit, à condition de suivre certaines étapes :

 

 

Étape 1 : Le contenu de votre trousse de secours

 

  • Un petit flacon de Biseptine en spray
  • Une compresse en non-tissé
  • Un rouleau de sparadraps
  • 2 lingettes désinfectantes
  • Une pipette doseuse pour rincer la plaie
  • Une pince à épiler
  • Une paire de gants stériles (à enfiler avant de soigner votre enfant)
  • Une dosette de bétadine jaune
  • Des ciseaux pour couper la bande
  • Une poche de froid instantanée.

 

 

Étape 2 : Rassurez votre enfant en lavant sa plaie

 

  • Lavez-vous soigneusement les mains avec du savon et rincez-les à l’eau.
  • Nettoyez abondamment la plaie, à l’eau tiède, puis appliquez une solution antiseptique cutanée transparente à base de chlorehexidine (Biseptine en spray).

 

 

Étape 3 : Laissez sécher la plaie

 

  • Laissez sécher la plaie à l’air libre si celle-ci est superficielle
  • Utilisez une compresse en non tissée et un sparadrap pour faire un pansement

 

 

Wonder parents : votre enfant se sent lui aussi en sécurité :

 

Avec les pinces à épiler, les gants, les bandes, le sparadrap, sans oublier le désinfectant, vous voilà transformé en « paramédic », digne de wonder-parents. Vous devenez le grand héros de votre tout petit. Il vous regarde comme si vous veniez de trouver le fil à couper le beurre. Vous êtes la personne qui l’a sorti d’une mauvaise passe. Cela fait de vous un superhéros aux yeux de votre enfant.

 

 

Une maladresse courante et inopportune:

 

Vous commettez souvent une erreur dont vous ignorez l’existence : vous toucher la plaie avec vos doigts lors des soins au lieu d’utiliser les gants en latex.

 

 

Comment éviter ce problème ?

 

  • Commencez par enfiler les gants avant même de toucher la plaie de votre tout petit.
  • Laissez sécher la plaie à l’air pendant quelques minutes (en y ajoutant un peu d’éosine si vous en avez) pour accélérer la cicatrisation
  • terminez par placer le pansement prédécoupé ou une compresse stérile et une bande.

 

Voici un souci de moins et une angoisse éliminée. Mais quelque chose d’autre vous trotte dans la tête :

Vous ne restez pas enfermé avec votre enfant à votre domicile. Vous sortez au parc, faire des courses, chez des amis avec votre bout de chou…et c’est justement là où le bât blesse :

 

Que se passera-t-il si votre tout petit rencontre un animal inconnu dans votre jardin public préféré ?

 

À ce niveau, vous avez deux options :

 

Option1 : Empêcher votre enfant d’approcher cet animal suspect susceptible d’aboyer, de miauler, de mordiller…ou de le mordre.

 

Voilà un scénario que vous ne voulez pas voir se réaliser. Surtout que votre bout de chou ne comprendra pas pourquoi vous considérez ce nouveau compagnon comme dangereux.

 

 

Option2 : Soyez « underground »- Keep calm and no panic

 

  • Jouez là, « underground », c’est-à-dire en retrait, en accompagnant votre tout petit hors du champ de vision de l’animal.

 

  • Interdisez-lui de toucher la bête inconnue et de la regarder dans les yeux (c’est toute une aventure de regards qui déclenche l’agressivité des animaux).

 

Que faire en cas de morsure ? 

 

Emportez avec vous une trousse de premiers secours pour voiture ou mieux encore, mettez-là dans votre poussette et effectuez les 3 étapes décrites dans le point 2.

 

 

 

  • Le week-end-piéton : un heureux voyage

 

 

Votre départ en week-end approche, vous préparez votre valise et comme vous vous en doutez plusieurs kits de secours.

Oui, Oui, vous avez bien lu ! Emporter plusieurs trousses de secours pour seulement un week-end reste primordial pour assurer votre heureux voyage.

 

  • Une trousse à laisser dans votre véhicule
  • Une à mettre dans votre valise
  • Une à insérer dans votre sac à main
  • Une à garder dans votre logement de vacances.

 

Soit 4 trousses de premiers secours.

 

Pourquoi tant de précaution pour un simple week-end ?

 

En période détente, les habitudes changent. Vous êtes tellement enthousiaste à l’idée de partir que vous oubliez l’essentiel : la sécurité.

Puis, en ni une ni deux, vous voilà sur la route avec toute votre famille réunie pour vivre de belles aventures touristiques dans un endroit inconnu.

De merveilleuses promenades s’annoncent avec votre tout petit qui vous accompagne dans ce Nouveau Monde fascinant et dépaysant…des vacances de rêves.

 

Mais votre enfant a une perception différente de la vôtre. Sa vue est comparable à un tableau de Miro (un peintre du XXème siècle). Quand votre tout petit marche, il voit un aplat de couleurs avec quelques objets distants. De ce fait, sa vision périphérique est moins bien développée que celle d’un adulte. 

Il n’a pas le sens des distances et donc aucun sens des dangers.

 

Pourquoi ?

 

Les distances se dévoilent lors de l’expérimentation. Votre petit bou fait l’expérience des distances en se promenant. Alors, ne vous étonnez pas s’il joue tranquillement sur la chaussée, qu’il se précipite dans les trous ou ramasse des insectes dignes d’avoir butiné le miel de Tchernobyl en Ukraine.

Sauf que…la piqure arrive.

 

Pas de panique, dans votre sac, le matériel de premiers soins est déjà prêt à l’emploi. Il vous attend.

Et ça tombe bien, car vous avez sur vous :

  • 1 aspivenin
  • 1 gel apaisant
  • 1 désinfectant en lingettes.

Votre enfant est sous bonne garde, et il peut continuer à explorer ce monde inconnu pour assimiler les distances et ses nouveaux dangers.

 

Maintenant, vous savez comment agir si un problème survient. Ainsi, vous connaissez l’attitude à adopter pour rester serein. Mais une chose vous manque encore. Vous ne savez pas avec quoi composer votre trousse de secours.

 

Voici un petit récapitulatif :

 

 

Dans votre armoire à pharmacie :

 

Une trousse à pharmacie avec :

  • Des gants jetables non poreux
  • Une paire de ciseaux
  • Des bandages triangulaires
  • Des compresses et des bandes stériles
  • De l’eau oxygénée
  • Des pansements
  • Un thermomètre médical (et non en verre)
  • Un rouleau de sparadrap
  • Des médicaments contre les maux de tête
  • Un antiseptique en spray ou un désinfectant en lignettes
  • Un tube de biafine
  • Un tube d’arnica en gel
  • Un aspivenin

 

 

Dans votre sac (une petite trousse de secours) :

 

  • 1 aspivenin
  • 1 gel apaisant
  • 1 désinfectant en lingettes
  • Plusieurs pansements

 

 

Dans votre poussette ou votre voiture (un kit d’urgence) :

 

  • 1 petit flacon de Biseptine en spray
  • 1 compresse en non-tissé
  • 1 rouleau de sparadraps
  • 2 lingettes désinfectantes
  • 1 pipette doseuse pour rincer la plaie
  • 1 pince à épiler
  • 1 paire de gants stériles (à enfiler avant de soigner votre enfant)
  • 1 dosette de bétadine jaune
  • 1 paire de ciseaux pour couper la bande
  • 1 poche de froid instantanée.

 

 

Dans un logement de vacances :

 

Prévoyez une trousse de premiers soins pour voyage avec :

 

  • De l’eau potable (3 litres par personne et par jour)
  • Des denrées non périssables pour 3 jours
  • Un ouvre-boîte
  • Des couverts
  • Des articles d’hygiène (brosse à dents, savons, papier toilette et serviettes)
  • Une couverture avec une tenue de rechange
  • Un ou plusieurs sacs poubelles
  • Une lampe de poche avec des piles neuves
  • Un sifflet
  • Les copies des documents d’identité de votre enfant
  • Les numéros de téléphone des services de secours, des parents

 

 

Et maintenant ?

 

Voilà, je vous ai donné le chemin à suivre. Vous éprouvez encore une petite crainte. C’est normal, quand on veut utiliser au mieux les trousses de secours. Rappelez-vous que lorsqu’on devient parent, on apprend sur le tas. Au départ, personne ne se sent prêt., mais en essayant, on y arrive.

Je vais vous dire…c’est plutôt sain. Cela montre que vous vous impliquez. Vous souhaitez le meilleur pour votre tout petit. 

Vous venez de franchir une première étape : prendre conscience du danger et vous informer de la procédure à suivre.

Maintenant, vous êtes capable d’éviter les plus grosses menaces auxquelles votre enfant fait face. Si un incident se produit, vous saurez quoi faire et comment. Tout ceci avec la plus grande tranquillité d’esprit.

Éviter les accidents domestiques : 15 dangers méconnus qui menacent la sécurité de votre enfant

Ecrit par Enfant, JE PROTEGE 5 commentaires

Éviter les accidents domestiques : 15 dangers méconnus qui menacent la sécurité de votre enfant

 

Et s’il lui arrive quelque chose ?

S’il tombe, se brûle ou se blesse ?

Comment éviter les accidents domestiques ?

 

Ces questions vous hantent même la nuit. C’est bien normal. Votre enfant, c’est votre chair, votre sang.

Ce que vous voulez : qu’il vive dans un monde préservé des accidents de la vie courante. 

Votre crainte. 

 

Ce n’est pas une inquiétude. 

C’est une véritable angoisse qui vous torture, de temps en temps ou tout le temps.

 

Que ferez-vous si votre progéniture se brûle à cause d’une casserole ? Comment réduire au minimum les risques ?

 

C’est pourquoi vous recherchez des infos sur le net.

 

La plupart des dangers ne viennent pas de là où vous croyez. Vous pensez aux plaques de cuisson, au four…

 

Mais pour beaucoup, vous les sous-estimez.

D’ailleurs, vous risquez d’être surpris. On vous rabâche les oreilles de conseils tous utiles, mais les véritables menaces, avec leur subtilité, personne ne vous en parle.

 

Pourquoi je l’affirme ?

 

Parce que tout le monde croit que les risques domestiques se limitent aux jouets aux normes CE, à la cuisinière ou…au manque de vigilance des adultes.

Personne n’est parfait, et tourner la tête quelques secondes ne fait pas de vous de mauvais parents.

 

La dure vérité à entendre, c’est que vous ne soupçonnez pas les dangers qui menacent la sécurité de votre enfant, même si vous pensez le contraire.

 

Sécuriser sa maison n’est pas qu’une question de bon sens. C’est un peu comme si on vous demandez de piloter une voiture de course après avoir conduit un 3,5 t.

Vous savez quoi faire, mais si vous appuyez sur la pédale au mauvais moment, c’est le crash.

Alors, vous improvisez, en faisant un peu de ceci, un peu de cela.

Vous vous sentez submergé de tâches, par cette peur de mal faire et pire encore :

Vous craignez sans cesse pour la vie de votre bout de chou.

De plus, vous voulez  sécuriser votre environnement, prévenir les accidents domestiques, mais vous ne savez pas par où commencer ni comment vous y prendre.

 

C’est très stressant.

 

Et si je vous disais exactement, quelles sont les menaces les plus sous-estimées, dont vous n’imaginez pas la dangerosité. Et aussi : comment les éviter.

Vous dormiriez sur vos deux oreilles, non ?

Vous désirez sécuriser votre maison, et écarter l’accident domestique. Alors, lisez ceci :

 

1 La chambre : ce lieu de curiosité

 

 

La chambre regorge de découvertes et de nouveautés. Votre enfant s’abstrait du monde des adultes pour se créer le sien. 

C’est un univers de superhéros dans lequel il devient tout puissant. 

Il s’abandonne à ses désirs imaginaires et se ressource.

 

Mais, c’est aussi un monde rempli de dangers…insoupçonnés.

Avez-vous déjà offert à votre enfant un collier d’ambre ?

Ces colliers recommandés par les pharmaciens au comptoir. Vous ne doutez pas des bienfaits de ce petit objet en apparence inoffensif ?

Pourquoi ?

Parce que vous ne mettez pas en doute de l’avis d’un professionnel de santé, c’est un expert. 

Et pourtant…vous devriez.

 

Depuis 2008, la strangulation occasionnée par un collier d’ambre est la première cause de décès traumatiques des nourrissons, et la 4e cause de décès des enfants de 1 à 9 ans.

 

La raison?

 

Le type de collier fragile s’accroche facilement au montant du lit et étrangle votre enfant.

Vous pensez qu’il criera, que vous l’entendrez ?

 

Détrompez-vous ! Avec des cordes vocales compressées, un enfant ne peut pas vous appeler. Il manque d’oxygène…je vous laisse imaginer la suite.

 

Alors que faire ?

 

  • N’achetez pas ce genre de collier, c’est la meilleure solution. Si d’aventure, vous ne résistez pas à la tentation de faire porter cet accessoire à votre enfant, vérifiez bien que le collier se rompe avec une faible traction.

 

  • Veillez bien à ce que celui-ci comporte la norme de conformité CE ou mieux la norme NF, pour vous assurer d’une sécurité optimale,.

 

Passons maintenant à un danger souvent ignoré : l’oreiller.

 

 

2 Redoutez-vous l’oreiller ?

 

 

Curieuse question n’est-ce pas ? Qui se méfierait d’un oreiller ?

 

Vous débordez d’enthousiasme, à l’idée de donner à votre progéniture un confort idéal…digne d’un prince ou d’une princesse. Vous le couchez confortablement sur le dos dans son lit, sa tête posée sur un oreiller moelleux, avec une couverture chaude pour qu’il ne prenne pas froid.

 

Énorme erreur ! Votre enfant risque de mourir subitement.

 

Avant un an, l’oreiller est un redoutable ennemi. Sans compter, les matelas rembourrés de billes de polystyrène ou à eau qui constituent aussi des assassins potentiels pour votre petit prince ou princesse.

 

Le risque ?

 

La mort subite par asphyxie. Ce qui représente la 3e cause de mortalité du nourrisson.

 

  • Renoncez à l’oreiller durant les 1ers mois. Plus tard, vous pourrez soutenir la tête de votre enfant en glissant sous le matelas, cette pièce de literie afin d’empêcher l’asphyxie.
  • Couchez-le autant que possible sur le dos.

 

À ce stade, vous vous demandez s’il existe d’autres menaces non soupçonnées dans la chambre.

Vous avez raison.

 

3 Le mobilier cherche à vous nuire

 

 

Pourquoi les fabricants de meubles créent-ils autant d’angles avec des étagères aussi fragiles ?

Personne ne leur a jamais dit que c’était dangereux ?

 

Apparemment non ! Pour autant, votre progéniture ne se privera pas de tester le mobilier histoire de déterminer sa résistance. Il grimpe sur les étagères comme s’il s’agissait d’une échelle…et tombe. 

 

Pourquoi ?

 

 Parce qu’il manque des équerres fixées en haut des étagères pour empêcher celles-ci de basculer. A vous donc (de penser et) fixer tout votre mobilier ( étagères, commodes, meuble TV,..).

Mais il y a encore pire : les fenêtres.

 

 

4 Fenêtres secrètes : le passe-muraille interdit

 

 

Pour un petit enfant, une fenêtre ressemble à une ouverture menant vers un univers inconnu et fascinant. Rappelez-vous ces dessins animés destinés aux tout petits où un protagoniste s’écrase sur le sol, se liquéfie pour passer sous un mur.

 

Dans l’esprit de votre bout de chou, une fenêtre c’est ça.

 

La réalité est bien différente et les risques de chutes mortelles bien réels. Quand on sait que les chutes sont les deuxièmes causes d’accident…ça fait froid dans le dos.

 

  • Pour réduire ce risque au maximum, installez des dispositifs de verrouillages aux fenêtres.
  • N’hésitez pas à limiter l’ouverture des fenêtres basses à 1 mètre.
  • Ne laisser pas de chaise ou table basse qui pourrait aider l’enfant à grimper sur la fenêtre.

 

 

  • Astuces bonus : Installer des rideaux aux fenêtres

 

 

Être vu par vos voisins ne vous dérange peut-être pas. Mais pour votre enfant, c’est une source de découvertes extraordinaires. Le passe-muraille n’est jamais bien loin.

 

  • Les rideaux évitent ce genre de déconvenues et poussent votre progéniture à se concentrer sur ses jouets.

 

 

5 La salle de bain : quand l’hygiène irréprochable se transforme en brûlure

 

Oui, donner un bain à votre enfant est primordial. Vous avez raison de vous en préoccuper.

Bien entendu, vous ne voulez pas le brûler ni lui faire de mal.

 

Cependant, les choses ne se déroulent pas toujours comme on l’imagine.

Rien de tel qu’une parole d’enfant pour en prendre conscience :

 

« On peut prendre un bain et après on peut s’endormir. On peut mettre la tête sous l’eau et après on n’arrive plus, parce qu’en fait cette chaleur extrême nous endort, donc on ne peut pas réagir ». (Doc. Paroles d’enfants, Atelier S. Vanaux, La maison de tous les dangers).

 

Après avoir été brûlé légèrement, ce garçon s’est endormi et a failli se noyer dans la baignoire.

 

La baignoire inoffensive pour un adulte reste un environnement dangereux pour un enfant.

 

  • Avant de lui donner un bain, vérifiez toujours la température de l’eau (36-37 °C dans l’idéal).
  • Contrôlez-là avec un thermomètre.

 

  • N’ajoutez jamais d’eau chaude tant que l’enfant est dans la baignoire. Surtout, tenez-le de manière à ce qu’il ne glisse pas. 
  • Utilisez prudemment les coussins chauffants et les bouillottes seulement pour préchauffer.

 

 

6 L’armoire à pharmacie : le bonbon de maman dans la salle de bain

 

 

Vous sortez un médicament de son emballage et l’avalez avec un peu d’eau. Anodin ? Pas vraiment !

 

Pour votre petit, le médicament est un curieux bonbon auquel il aurait bien envie de goûter.

Pourquoi ?

 

Parce que l’enfant associe le bonbon au plaisir. Ce comprimé rond ressemble à cette friandise en chocolat dont il raffole…et surtout, il veut faire comme maman.

 

Ceci s’appelle le phénomène d’imitation.

 

Si en plus, vous présentez un remède comme une douceur au goût agréable, vous éveillez sa curiosité.

Vous pensez bien faire ? Au contraire !

 

Pendant que vous avez le dos tourné, il va avaler tout le flacon. C’est l’intoxication médicamenteuse.

 

La solution ?

 

  • Ne déconditionnez pas les plaquettes et les flacons et évitez de prendre le médicament devant l’enfant.
  • N’oubliez pas de bien verrouiller l’armoire à pharmacie (dans un placard fermé à clé).

 

 

7 La cuisine : « La casserole, ça fait très mal »

 

 

Heureusement, les mentalités commencent à changer. Mais combien de vendeurs d’accessoires de cuisine nous ont seriné que les casseroles étaient sans danger !

 

Les brûlures ! Et oui, encore, elles menacent particulièrement dans votre cuisine. Il arrive souvent que votre petit prince tire le manche de la casserole qui dépasse légèrement de votre plaque de cuisson. 

 

Pourquoi ?

 

C’est un objet auquel il peut s’accrocher, se balancer. Sauf qu’en tirant sur la queue de la casserole, il renverse l’eau bouillante et se brûle gravement. Rien de tel qu’un témoignage poignant pour se rendre compte des conséquences désastreuses :

 

« Une fois, j’étais dans la cuisine. Eh puis, il y avait à manger, la casserole est tombée sur moi et ça m’a fait très mal. » (Doc. Paroles d’enfants, Atelier S. Vanaux, La maison de tous les dangers).

 

La suite est plus terrifiante encore. Cette petite fille a été transportée d’urgence à l’hôpital, a passé 3 semaines en soins intensifs dans le service des grands brûlés.

 

Que faire pour éviter le pire ?

 

  • Privilégiez les manches amovibles et fixez si possible un dispositif de protection à la cuisinière ou sur votre plaque de protection.
  • Votre enfant ne pourra pas se saisir des casseroles placées sur le feu ou se brûler.
  • Il sera également protégé des éclaboussures et des graisses brûlantes.

 

 

8 Une bouilloire qui vous veut du mal

 

 

« Quand quelqu’un le portait aux bras prenait la bouilloire pour servir le chocolat chaud, il ne mettait pas de gant en silicones. La bouilloire a glissé, l’eau est tombée, et il est mort. Il est allé juste à côté de celui qui est mort dans le cimetière. On a mis deux photos ». (Doc. Paroles d’enfants, Atelier S. Vanaux, La maison de tous les dangers).

 

Cette petite fille a vu mourir son frère à cause d’une bouilloire. Sa mère le portait aux bras et manipulait en même temps ce bouillant accessoire. Son fils est mort ébouillanté.

 

Les brûlures graves donnant la mort représentent 60% des accidents qui ont lieu dans la maison.

 

Pour éviter un tel drame :

 

  • Ne portez pas votre enfant aux bras pendant que vous manipulez un récipient contenant du liquide chaud.
  • Lorsque vous utilisez ce type d’appareil, laissez-le hors de portée de votre enfant…loin de l’évier.
  • Débranchez-le après utilisation.

 

 

9 Les produits ménagers : eau à volonté à consommer à loisir…Pardon, c’est de la soude caustique.

 

 

Le saviez-vous ?

Les enfants jusqu’à 4 ans peuvent être aussi victimes d’intoxications dues aux substances toxiques issues de produits de nettoyages. 

 

Vos produits ménagers sont à portée de main. Vous les avez mis sous l’évier histoire de tous les rassembler au même endroit.

Sauf que sous l’évier, c’est tout à la portée de votre enfant.

Pour lui, une bouteille de soude caustique ressemble à une bouteille d’eau…

…surtout si vous les déconditionnez.

 

Pourquoi ?

 

Vous savez que ces produits ménagers sont dangereux, votre conjoint le sait, mais votre progéniture l’ignore complètement.

Déconditionnez un produit de ce type dans un contenant jugé plus adapté au rangement expose votre enfant à un grave risque d’intoxication.

 

Alors que faire ?

 

  • Ne déconditionnez pas ce type de produits dans des récipients élémentaires comme des bouteilles de jus de fruits.
  • Ne mélangez jamais de l’eau de javel avec de l’ammoniac (dégagement de vapeurs toxiques).
  • Mettez ces liquides, pastilles hors de portée de votre enfant, dans un placard en hauteur et fermé à clé.

 

 

10 La salle de séjour : La TV sous haute tension

 

 

Installer une TV dans votre séjour n’a rien d’exceptionnel…sauf quand les fils de cuivre se dénudent et s’usent…et que votre progéniture décide de soulever les fils sous les meubles.

 

Mais pourquoi diable tire-t-il les fils électriques ?

 

Pour explorer son environnement, regarder de quoi ces nouveaux objets sont composés et pour déterminer si tout ceci se mange. Raison pour laquelle ces fils de cuivre parfois endommagés ou dénudés terminent leur vie dans sa bouche.

 

Vous connaissez la réaction chimique qui s’opère quand le courant électrique rencontre l’eau. C’est l’électrocution.

Quand on sait que des 220 volts circulent dans ces fils, on imagine la puissance de la décharge électrique.

 

Et c’est sans compter les prises.

 

11 Des prises électriques remplies d’aiguilles conductrices

 

 

Et oui, votre bout de chou possède une imagination débordante. Un clou devient un instrument d’inspection de prise électrique, une aiguille à tricoter lui sert à vérifier si le mécanisme fonctionne…

 

…Mais l’imagination rejoint rarement la réalité.

 

Je ne vous apprends rien : un clou, une aiguille, un fil de fer sont des conducteurs d’électricité. Sans comprendre pourquoi, votre enfant s’électrocutera, car, il servira de récepteur à ce courant  électrique. C’est le drame : mort par électrocution.

 

Comment éviter ce mortel accident domestique ?

 

  • En premier lieu, remplacez immédiatement les fiches et les câbles défectueux.
  • Puis, installer des prises de courant dites à éclipses dont les deux orifices ne peuvent s’ouvrir que sous une forte poussée des fiches.
  • Ainsi, votre enfant ne pourra pas y introduire d’aiguilles ou d’autre objet conducteur d’électricité.
  • En parallèle, n’hésitez pas à mettre des cache-prises pour les condamner lorsque vous ne les utilisez pas.
  • Enfin, privilégiez plutôt des prises aux normes NF (la Rolls de la norme en termes de sécurité).

 

12 Le jardin : un monde de superhéros

 

L’imaginaire de votre enfant ne se cantonne pas à l’intérieur de votre maison. Pour lui, vos outils de jardinage sont les armes de ses héros favoris, dont il cherche à reproduire les exploits dans ses jeux.

Résultat ?

 

Votre pioche appartient à un des sept nains. Une fois en sa possession, elle lui révèle son véritable nom (grincheux, rêveur, dormeur…).

Votre balai lui sert à voler. Quant à votre scie, c’est en fait l’épée d’Excalibur qu’il doit sortir de la pierre.

 

 

13 La cabane à outil : tout un univers merveilleux à sa portée

 

 

À une différence près : ces outils sont tranchants. Il peut facilement se blesser. Même une scie émoussée ou une lame non protégée représente une menace mortelle.

Votre enfant n’en a pas conscience. Il ne perçoit pas le danger de la même manière que vous. Il n’arrive pas à anticiper les conséquences de ses actes.

 

Alors que faire ?

 

  • Tout d’abord, ne laissez jamais ce type d’outil à la portée de votre progéniture, même si vous interrompez brièvement votre travail.
  • N’espérez pas qu’une simple mise en garde suffise. Pour votre petit prince, la tentation est trop grande.
  • Puis, une fois votre tâche terminée, rangez immédiatement vos outils de jardinage dans un local fermé à clé.

 

 

14 La piscine : Aquaman dans tous ses états

 

 

Personne n’imagine Aquaman glisser, se cogner contre la margelle et s’ouvrir le crâne pour se noyer dans la piscine.

Et pourtant les noyades sont bien plus fréquentes que vous ne le soupçonnez.

Même les enfants en parlent :

 

« Le bord de la piscine, des fois tu te baignes, tu sors, tu marches et bang ou il y a des fois pas d’eau, tu glisses et tu plonges dans l’eau ». (Doc. Paroles d’enfants, Atelier S. Vanaux, La maison de tous les dangers).

 

Votre progéniture adore jouer près de l’eau et dans l’eau. Mais, quand on ne sait pas nager, tout peut se terminer en cauchemar.

 

Vous êtes persuadé que cela ne vous arrivera pas ?

 

Qui n’a jamais été distrait par son smartphone, même quelques secondes ?

Qui n’a jamais entendu la sonnette retentir ?

 

Il suffit d’un instant pour voir basculer la vie de la personne que l’on aime le plus au monde.

 

Pour bien faire :

 

  • Tout d’abord, recouvrez la piscine d’une bâche lorsque vous ne l’utilisez pas.
  • De plus, assurez-vous que quelqu’un surveille vos enfants avec vous.
  • N’utilisez pas de matelas pneumatiques qui se retournent facilement dans la piscine.
  • Sans compter, l’installation d’une barrière de sécurité autour de la piscine.

Votre enfant ne pourra pas y accéder seul.

 

 

15 Le trampoline : Ces montagnes russes qui retournent la tête

 

Vous optez pour un trampoline ou vous en avez déjà un. Aie ! Les ennuis vont continuer.

Son frère ou sa sœur souhaite apprendre à son cadet à sauter sur cet engin amusant.

 

Sauf que…

Votre petit bout de chou ne dispose pas des mêmes capacités motrices que son aîné. Sa réception risque de se terminer en chute libre bien en dehors du trampoline.

À moins de 6 ans, cette attraction renversante est vivement déconseillée.

 

Avec les enfants, rien n’est simple : imaginez que votre tout petit vous fasse les yeux doux pour imiter votre premier né. Comment résister ?

 

La solution :

 

  • Tout d’abord, gardez toujours l’œil sur votre enfant lorsqu’il est proche du trampoline. 
  • Veillez à ce qu’il soit seul sur l’attraction.
  • Lorsqu’il est à terre, empêchez-le de ramper sous la toile, car elle se dilate sous l’effet des sauts.

 

Et maintenant ?

 

Vous vous rendez compte que votre environnement n’est pas correctement sécurisé. Ce n’est pas dramatique. Oui ! Vous auriez pu acheter tel ou tel équipement mieux adapté à la sécurité de votre enfant pour écarter tout risque d’accident domestique.

C’est rattrapable, je vous l’assure.

Commencez simplement par examiner chaque point évoqué ci-dessus et par mettre en place chaque conseil.

 

Au début quel boulot ! 

 

Apprendre à sécuriser sa maison demande de l’investissement. Peut-être que vous ne pourrez pas tout faire vous-même.

Une fois cette prise de conscience effectuée, vous vous sentirez plus serein, en paix et fier de montrer à votre enfant vos réalisations.

Votre enfant va le sentir, croyez-moi. Lui aussi deviendra calme et paisible.

 

La sécurité s’imposera comme une évidence et la peur du danger s’écartera comme une vieille pièce de monnaie d’un autre temps.

Ces gestes et recommandations vous sembleront naturels.

 

 Sources :

www.solidarites-sante.gouv.fr/

INPES