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Activité enfant – Veiller à sa sécurité dans la rue

Ecrit par Activité enfant, Enfant Aucun commentaire

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Pour les parents du cycle 1 (3-5ans): 

Encouragez votre enfant à observer attentivement la scène. Nommez avec lui les différents élèments de l’image : passage piéton, les feux tricolores, le trottoir, etc. Demandez à votre enfant s’il passe sur le passage piéton et pourquoi. Et comment il le sait. Puis commencez l’activité.

4 conseils pour éviter les accidents domestiques à la maison

Ecrit par Enfant, JE PROTEGE Aucun commentaire

Ils fouillent partout ! Ils s’ennuient et touchent à tout !

Nos enfants sont toujours à la maison en ce moment. Ils ne savent plus quoi faire. Ils découvrent de nouvelles choses, de nouveaux produits que nous n’avions peut-être pas l’habitude d’utiliser avant !

Maman, qu’est ce que c’est ? Est ce que je peux en avoir ? On dirait de l’eau ! (et non, râté, c’est du gel hydroalcoolique)

Maman avec gel hydroalcoolique - l'école de secourisme

Des choses sans intérêt pour l’enfant deviennent sources de curiosité et de questionnement. Vite, vite, si ce n’est pas déjà fait, mettons tous ces nouveaux produits en sécurité…!!! Et évitons ainsi un nouvel accident domestique.

Les pompiers tirent la sonnette d’alarme, et nous aussi…

 

4 conseils pour éviter les accidents domestiques à la maison pendant le confinement

 

Sommaire :

 

Conseil n°1 :  Anticiper toutes les situations dangereuses dans son appartement ou dans sa maison

Conseil n°2 : Gérer les crises grâce à la parentalité positive

Conseil n°3 : S’entraîner à agir en cas d’accident domestique pour être prêt au cas où

Conseil n°4 : En parler avec ses enfants

 

Conseil n°1 :  Anticiper toutes les situations dangereuses dans son appartement ou dans sa maison

 

Chaque parent le sait, c’est difficile de surveiller son enfant 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Il suffit que nous préparions le repas, que nous travaillons sur l’ordinateur, que nous lisions un sms, que nous racontions une histoire à un autre de nos enfants et hop, la surveillance s’arrête quelques instants.

Et ces quelques secondes d’inattention peuvent suffire pour faire basculer la vie de la famille.

En cette période de confinement, les pompiers lancent un SOS pour que chaque parent soit un peu plus vigilant que d’habitude afin de ne pas mobiliser davantage le personnel soignant. Alors attention, entre autres, au gel hydroalcoolique bu par les enfants (les centres antipoisons ont constaté une hausse de 30 % des appels, liée au Covid-19, en février-mars.), les brûlures (casserole, fer à repasser, four, etc.), aux défenestrations

Notre conseil: prendre 30 minutes de son temps pour se mettre au niveau de son enfant (ou à la même hauteur) et faire le tour de la maison ainsi. Et penser à sa place.. Mmmh, ce gel hydroalcoolique posé sur la table ressemble à de l’eau. Ça tombe bien, j’ai très soif. Ou ce produit vert écolo posé sur le sol dans les toilettes ressemble à du sirop de menthe. Le bouchon a l’air en plus rigolo..

Avez-vous déjà parlé de tous ces produits avec vos enfants ? Avez-vous déchiffré les étiquettes avec lui pour lui expliquer les symboles ?

Autre conseil : parler avec son conjoint ou un membre de sa famille pour lui demander si certaines de nos habitudes sont à risques. Parfois nous ne nous en rendons plus compte, pensant que c’est acquis pour notre enfant. Un avis extérieur peut être le bienvenu dans ces moments-là ! 

 

Conseil n°2 : Gérer les crises grâce à la parentalité positive

 

Certains accidents domestiques peuvent être dûs à des colères, crises ou autres. Les enfants connaissent les situations dangereuses, mais avec la colère, ils peuvent parfois perdre leurs moyens et vont faire une bêtise. En ce temps de confinement où chaque famille reste ensemble 24h/24, 7 jours sur 7, c’est important de prendre les devants et de s’informer auprès d’experts qui sont pleins de bons conseils pour désamorcer les crises. 

 

Pour aller plus loin : 

https://www.coolparentsmakehappykids.com/

https://www.filliozat.net/

 

Conseil n°3 : S’entraîner à agir en cas d’accident domestique pour être prêt au cas où

 

Il n’y a pas de secret, pour être efficace, il faut s’entraîner.

Les pompiers s’entraînent tous les jours, les médecins aussi, pourquoi pas nous, parent, alors que nous sommes les premiers sur les lieux. des accidents domestiques. Bien sûr, s’entraîner tous les jours n’est pas réalisable pour bon nombre d’entre nous, mais de temps en temps, par exemple, une fois par mois

Comment ? En imaginant différentes situations qui peuvent arriver à nos enfants.

Par exemple : si mon enfant se brûle, que dois- je faire ? Premiers réflexes : l’eau. Puis après ? Comment éviter que cela arrive ? Qui dois-je appeler ? etc.. En couple, entre amis ou en familles, ces jeux de simulation sont très efficaces et vous permettront de mieux vous équiper pour être prêt..au cas où.

 

Conseil n° 4 : En parler avec ses enfants

 

Quand les enfants sont un peu plus grand, parler avec ses enfants de prévention d’une manière ludique est le meilleur moyen de savoir s’ils ont compris ce qui pouvait les blesser ou non.

Mais attention, même si votre enfant semble avoir compris, il faut rester vigilant, car l’imagination de votre enfant peut prendre le dessus. Un enfant peut avoir compris qu’il ne faut pas grimper sur le balcon, mais avec un costume de super-héros, ça change tout. Spiderman vole, pourquoi pas lui ! Il faudra donc parler de prévention et d’accident domestique encore et encore. Et surtout, l’écouter pour savoir où il en est de sa compréhension du monde.

 

POUR CONCLURE

 

Nos enfants grandissent tellement vite que les accompagner vers l’autonomie dans le domaine de la sécurité est un travail de tout instant. Et d’équipe. Chacun de nous a un rôle à jouer dans cette acquisition du savoir. Cette prévention est très efficace pour lutter contre les accidents domestiques à la maison.

J’espère que cet article vous donnera de nouvelles pistes pour que vos enfants puissent s’épanouir sereinement et en pleine santé. Si vous avez d’autres pistes, partagez-les en commentaire ! Ensemble, nous pourrons avancer vers l’autonomie de nos enfants en toute sécurité.

Prenez bien soin de vous et de vos enfants.

Elodie

Crédit photo : Freepik

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Le coronavirus expliqué aux enfants

Ecrit par Enfant Aucun commentaire

Comment expliquer le coronavirus à ses enfants ?

Je souhaite vous partager cette histoire que j’ai reçu, mais dont je ne connais malheureusement pas l’auteur. Mes enfants ont adoré et je la trouve très bien écrite. N’hésitez pas à nous laisser un commentaire pour nous dire si cette histoire a plu à vos enfants et comment vous-même vous avez expliqué le coronavirus à vos enfants. Bonne lecture !

 

« Il était une fois dans un pays lointain un roi-virus nommé « Coronavirus ».

Il portait une couronne sur la tête et rêvait de conquérir le monde.

Son super pouvoir était de chatouiller les nez des petits enfants, gratouiller les gorges pour les faire tousser et leur donner de la fièvre.

 

D’abord en Chine, il a voulu embêter les petits enfants Chinois.

Mais, les enfants se sont tous cachés dans leur maison et il ne les a pas trouvés.

« Toc, toc, toc…. il y a quelqu’un ?….

Les enfants ont été très sages, ils sont restés quelques jours, quelques semaines sans répondre, chez eux, avec leur famille. 

Et le roi Coronavirus a commencé à s’ennuyer ; il a embêté beaucoup d’adultes : certains papas et certaines mamans ne pouvaient pas aller au bureau, d’autres travaillaient à la maison, d’autres sont allés voir le médecin.

Alors, le roi Coronavirus a trouvé ce pays pas très drôle…

  « Ggggrh, Ce pays n’est pas drôle, tout est fermé dans la ville…pas de restaurant, pas de cinéma, pas de piscine, pas de musée ouvert…pas de petits enfants pour jouer avec moi…Je vais partir voir ailleurs ».

Les petits enfants Chinois avaient gagné…Ils pouvaient à nouveau ressortir. Le roi Coronavirus décidait de partir et d’aller à la conquête d’autres pays.

Alors, Coronavirus s’est dit : « Mais pourquoi je n’irais pas voir l’Europe ?

Il y fait bon vivre au printemps ! Moi, je veux voyager, je veux voir beaucoup de pays, je veux voir du monde… ».

Comme il avait un peu la grosse tête, il a dit : « Moi, je suis plus fort…je vais conquérir le monde 🌎, je vais voir tous les pays du monde, tous les continents…après l’Asie, l’Europe, l’Afrique, les Amériques, l’Australie… ».

Mais là aussi, partout, tout le monde se cache pour faire croire qu’il n’y a personne…on se cache dans nos maisons, on ferme tous les magasins, les restaurants, les cinémas, les endroits où on fait du sport, les écoles …

Certes, ce n’est pas très drôle mais…il faut se dire que ce n’est pas pour longtemps.

On ne se voit plus tous ensemble mais ce que Coronavirus ne sait pas et je vais vous dire un secret :

« Chut, rapproche-toi…tu es un super héros et tu as des supers pouvoirs :

  • Continue à bien te laver les mains…. Le roi Coronavirus déteste et s’en va 
  • Sois sage…Papa et Maman adorent et ça leur ramènera le sourire, arme magique »

Et nous avons des supers amis : les docteurs sont en train de chercher une parade pour casser la couronne de Coronavirus, un vaccin …et ils sont là pour soigner nos vilains rhumes …

Alors, n’oublie pas, si tu es un super héros, utilise tes supers pouvoirs…

Nous allons gagner ! »

Ecrite par un ou une inconnu(e)

dont j’aimerais bien connaître le nom.

Prenez bien soin de vous

Elodie

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Apprendre la position latérale de sécurité : pourquoi faire et comment faire ?

Ecrit par Enfant 3 commentaires

Apprendre à mettre un bébé, un enfant, un adolescent ou un adulte sur le côté : quelle drôle d’idée ! Nous n’en avons pas besoin tous les jours et peut-être nous n’y avons jamais pensé. Pourtant, loin d’être difficile, cette technique, la position latérale de sécurité n’est pas réservée aux pompiers, aux médecins ou encore aux secouristes expérimentés. Tout le monde peut l’utiliser. Surtout, tout le monde à intérêt à l’utiliser face à une victime qui ne parle pas, ne répond pas et qui respire… car cette technique sauve des vies !!! Peut-être la vie d’un ami, d’un voisin ou peut être celle d’une personne de votre famille.

La Position Latérale de Sécurité ou P.L.S. est un geste de premiers secours utilisée en cas d’urgence vitale. Elle consiste à mettre sur le côté une victime inconsciente qui respire, tout en conservant l’alignement de la tête avec l’axe de la colonne vertébrale pendant la mise sur le côté. Elle permet ainsi de libérer les voies respiratoires de la victime et ainsi lui sauver la vie en attendant l’arrivée des secours.

Je laisse la parole à Sophie, maman secouriste de deux enfants, 22 ans et 16 ans.

Être prêt en toutes circonstances, voilà ce que souhaitent tous les parents. Et savoir que nos enfants soient aussi capables de réagir en cas d’urgence, surtout pendant nos absences. Très rapidement, moi et mon mari avons sensibilisé nos enfants aux premiers secours ce qui nous a permis d’être plus sereins au quotidien. Nous leur avons appris à (se) protéger, à analyser la situation, à alerter les secours, à effectuer les premiers gestes de premiers secours, puis à surveiller la victime.

 

Qu’est ce qu’on gagne à être formé à la position latérale de sécurité ?

 

L’été dernier, en vacances, un groupe de jeunes s’est approché de moi et de ma famille.

En détresse, ils m’ont expliqué que leur amie, V* était allongée et ne répondait plus. « Nous n’arrivons plus à la réveiller » m’ont-ils dit. Je me suis approchée de V*, j’ai essayé de la stimuler. Je lui ai posé des questions. Aucune réponse. Elle était inconsciente. Elle respirait. Ouf. Je l’ai rapidement mise en position latérale de sécurité et j’ai appelé le 15. Puis, en attendant les secours, nous l’avons couverte puis surveillé pour être sûre que son état n’évolue pas. Par la suite, nous avons su ce qui s’était passé. Cette jeune fille a ingéré une quantité d’alcool trop importante. Ce qui a perturbé son système nerveux et entraîné l’inconscience.

La connaissance des gestes de premiers secours lui a sauvé la vie. Cette position latérale de sécurité lui a permis d’éviter de s’étouffer avec sa langue ou encore de s’étouffer avec son vomi.

Connaitre les gestes me permet de vivre plus sereinement. Là, j’ai utilisé les gestes de premiers secours sur une personne que je ne connaissais pas. Mais dans la vie de tous les jours, je trouve cela indispensable d’être formé et de s’entraîner à sauver. S’il arrive quelque chose à mes enfants, je souhaiterais qu’un ange gardien, ou juste une personne qui connaisse les gestes de premiers secours, puisse intervenir. Et s’il m’arrive quelque chose, je sais que mes proches pourront me sauver.

 

Les 7 étapes de la position latérale de sécurité :

 

1 / Vérifier que la victime ne réagisse pas (et ainsi vérifier si elle est consciente)

2 / Libérer les voies aériennes

3 / Vérifier que la victime respire

4 / Si la victime est inconsciente et qu’elle respire, préparez le retournement de la victime en retirant les lunettes de la victime (si nécessaire) et en rapprochant délicatement les membres inférieurs de la victime de l’axe de son corps

5 / Tournez la victime sur le côté en position latérale de sécurité.

6 / Appelez les secours ou demandez à quelqu’un d’appeler les secours

7 / Contrôlez régulièrement la respiration de la victime jusqu’à l’arrivée des secours.

 

Avec ça, et une formation en présentiel aux gestes de premiers secours proposés partout en France (et oui, rien de mieux que la pratique et l’entraînement pour être performant), vous êtes parés !

Sécurité dans la cuisine: avez-vous pensé à tout ?

Ecrit par Enfant, JE PROTEGE Aucun commentaire

La cuisine : ce lieu au cœur de la maison, au coeur de la vie. Cette pièce à vivre rime avec chaleur, convivialité et bonheur. De nombreux souvenirs seront créées dans ce lieu familial. Les enfants s’y installent pour regarder papa et maman cuisiner. Nos petits bouts préparent eux mêmes des gâteaux. Ils ou elles jouent à transvaser des lentilles d’une assiette à l’autre avec une petite cuillère. Nos enfants rigolent. Et chantent. Et bien sûr, ils y mangent.

C’est tout l’enjeu d’une cuisine.

Être fonctionnelle et conviviale. Tout en assurant la sécurité de nos enfants. Mais, comment faire pour que nos enfants puissent s’épanouir sereinement dans cette pièce, qui, je le rappelle engendre un quart des accidents domestiques ?

 

Conseil n°1 : une cuisine sans embûche

 

Lors de la préparation des repas, l’espace sur le plan de travail se réduit très rapidement.

Casseroles, plats, mixeurs, ustensiles, prennent rapidement toute la place pendant que les couteaux et autres objets tranchants se rapprochent dangereusement du bord, prêts à tomber. Ou ces derniers peuvent facilement être attrapables par une petite main ! Idem pour les casseroles ou tous les plats chauds.

Pour éviter qu’un incident ne survient et ainsi éviter du stress inutile, faites le vide. Comment ?

En organisant vos placards. Ces derniers doivent être pratiques et logiques. Vous pourrez ainsi ranger tous les ustensiles et  les éléments du quotidien, et ceci même en plein rush quand vous serez au fourneau. Ce qui permettra de libérer de l’espace sur votre plan de travail. Les couteaux ou les plats chauds seront ainsi loin des petites mains de vos enfants.

Ainsi, la cuisine sera plus sûre.

 

Conseil n°2 : un espace adapté pour les touts petits

 

Laissez les ustensiles comme l’assiette, la serviette, les couverts, le verre de votre enfant du quotidien accessibles. Votre enfant gagnera en autonomie et vous aidera surement à mettre le couvert. Ainsi, il n’essaiera pas de grimper sur un tabouret ou sur une chaise pour attraper la vaisselle rangée en hauteur. Il pourra s’en saisir selon ses besoins au moment où il le souhaite.

Conseil n°3 : les zones sensibles

 

La cuisine regorge de zones sensibles et en particulier, la zone où se trouve les produits ménagers. Hantise de tous les parents, nous savons que les flacons et leurs produits multicolores sont extremement toxiques…tout en étant très attirants nos chers enfants, nos explorateurs. Sans oublier bien sûr les pastilles pour les laves vaisselles, souvent placées en bas, à côté du lave vaisselle. Nous vous conseillons de :

  • Placez tous ces produits en hauteur.
  • Laissez toujours les produits dans leur flacon d’origine.
  • Evitez de stockez trop de produit dangereux ensemble.
  • Les manier avec précaution.
  • Expliquer à vos enfants la dangerosité de ces produits.

La zone de cuisson est également une zone dangereuse de la cuisine. Quelques gestes de prudence permettent d’éviter les accidents.

  • Posez toujours les manches des casseroles côté mur, afin que vos enfants n’essaient pas de les attraper.
  • Prenez le temps de mettre les maniques dès que vous sortez un plat du four. Même si le plat est froid. Vos enfants, en vous regardant, apprendront qu’il faut toujours se protéger.
  • Apprenez à votre enfant dès le plus jeune âge le brûlant, le chaud, le tiède, le froid. Et leur précisant où se situe les dangers et comment les éviter.

 

Pour conclure, prendre le temps et le recul s’avèrent essentiels pour sécuriser les lieux et ainsi éviter les situations dangereuses. Nous nous habituons aux risques, les identifier de manière consciente permettra d’effectuer des petits changements bénéfiques pour toute la famille. Les enfants grandissent très rapidement et leurs réactions sont imprévisibles. Ils n’ont pas conscience du danger. À nous, parent, grands parents, assistantes maternelles de les aimer et de sécuriser les lieux.

 

 

C’est à vous de jouer maintenant :

Quel conseil donneriez-vous à tous les autres parents pour améliorer la sécurité dans la cuisine ?

Partagez votre expérience en commentaire de cet article, on est toujours ravi de vous lire.

À très bientôt

Elodie

 

Sauver ses enfants, ça s’apprend. Vous allez adorer le secourisme pour les parents !

Ecrit par Enfant, JE PROTEGE, JE SAUVE Aucun commentaire

Soigner les petits bobos. Devenir le ou la spécialiste des chutes. Conseiller les autres parents. Parler prévention et secourisme aux grands parents. Et si la prévention et le secourisme nous permettaient de vivre plus sereinement notre vie de parents. Et si la prévention et le secourisme nous permettait de gagner en confiance en soi. Quel bonheur de savoir agir rapidement et efficacement dans toutes les circonstances. Ces moments de stress pourront alors devenir un moment de complicité avec son ou ses enfants.

Voici 4 clés pour devenir des parents secouristes :

 

  • Accidents domestiques : se poser les bonnes questions pour être prêt à toute éventualité

« Maman, bobo », « Papa, hugo est tombé sur la tête », « Mamie, j’ai avalé une bille », « Maman, je me suis brûlé », la liste est longue. 2000 accidents domestiques sont recensés chaque jour en France (source : INPES).  Les bobos font partis de notre quotidien de parents ou grands parents. Dans la majorité des cas, ces blessures sont sans conséquence. Notre rôle est de soigner son enfant, le rassurer et trouver les bons mots pour éviter que cela se reproduise. Mais pour réagir sans stress et ne pas stresser son enfant au quotidien par peur de la douleur ou de la perte de son enfant, il est nécessaire de connaître les urgences vitales. Pas besoin de se dire « cela n’arrivera pas chez nous », « c’est extremement rare » ou encore « ça n’arrive qu’aux autres », il est important de les connaître et c’est tout. Pourquoi ? Parce que des gestes simples de secourisme permettront de sauver plusieurs vies. Celle de la petite victime. Et également celles de sa famille ou encore de ses amis. Et ces gestes s’apprennent partout en France.

  • Les 4 urgences vitales – 3 minutes pour agir

Les 4 urgences vitales sont :

Toutes ces urgences doivent être maîtrisées et peuvent être apprises lors de formation de secourisme. Des mannequins de secourisme vous permettront de vous entraîner efficacement. Les gestes de premiers secours s’apprennent également pour les bébés.

 

  • Partager son expérience avec d’autres parents

Un risque connu = un risque évité. Lors de nos formations en secourisme dans notre école, de nombreux parents, futurs parents, grands parents et professionnels de la petite enfance viennent se former ou recycler leurs gestes. Ce moment de formation et de partage permet de partager toutes nos expériences de parents et ainsi pratiquer sur des situations vues ou entendues. Les parents mémorisent beaucoup mieux parce que les situations sont concrètes. Les ateliers sont ludiques. Les gestes de premiers secours s’effectuent sur des mannequins de secourisme en couple ou par équipe. Vous aussi de votre côté, n’hésitez pas à partager ces moments là pour trouver des solutions.

 

  • S’entraîner pour devenir de super parent secouriste (ou grand parent secouriste)

Quoi de mieux que l’entraînement pour ne pas perdre la main. Pas sur vos enfants bien sûr. Mais peut-être pourriez vous prendre quelques secondes pour vous demander comment agir en cas de saignement ? ou en cas de brûlure par exemple ? Et, seul(e), en famille, ou même avec vos enfants, vous pourrez inventer des situations d’urgence pour être sûr que vous avez tout le nécessaire à la maison et que vous sachiez réagir immédiatement. Pour les entraînements à l’extérieur, ces exercices vous permettront peut être de compléter votre trousse de secours. Et, pour le secourisme, de nombreuses formations existent partout en France. Les formations PSC1 sont des formations proposées à tous par de nombreuses structures. Et à Marseille, Aix en Provence et alentours, nous vous proposons des formations prévention et secourisme uniquement entre parents et futurs parents avec une thématique précise : les bébés et les enfants.

 

Et vous,  que souhaiteriez-vous apprendre pour être plus serein au quotidien avec vos enfants ?

 

 

Sécurité de l’enfant dans les transports : Comment détourner la logique de l’accident sans se prendre la tête

Ecrit par Enfant Aucun commentaire

Sécurité de l’enfant dans les transports : Comment détourner la logique de l’accident sans se prendre la tête

 

C’est une journée qui débute comme toutes les autres : le réveil matin, le déjeuner et la préparation habituelle pour se rendre au travail. Avec tout ça, votre tout petit demande votre attention et ne comprend pas pourquoi vous êtes tant pressé de partir.

Ce stress ambiant vous pousse à aller encore plus loin, toujours plus vite au détriment de votre vie de famille. Ces tensions affectent fortement votre bout de chou. Et pourtant, tous les matins vous rêvez que ce début de journée se transforme en promenade agréable en poussette ou en jeu de rôle dans la voiture. 

Pendant ces courtes rêveries, votre inquiétude se dissipe. Mais cet engouement pour le trajet ne dure pas…

Dès que vous sortez de chez vous, les agressions quotidiennes vous rattrapent. Vous repensez alors à ces clips TV de la sécurité routière : le contraste entre les parents contrariés qui attirent les accidents et les adultes sereins à qui rien n’arrive jamais. 

Évidemment, dans les vidéos imaginées par les scénaristes du ministère de l’Intérieur, c’est toujours « facile » : il suffit de moins prêter attention aux stimuli extérieurs, de bien attacher son enfant dans son siège auto…

Penser à ces clips vous trouble davantage, car ce sont des caricatures qui fonctionnent bien sur le papier, mais n’ont pas de rapport avec votre quotidien.

Dans la vraie vie, on vous demande de performer partout, en marchant, en voiture, avec votre poussette, à vélo.

Résultat ? Votre rythme biologique est perturbé, tout comme celui de votre tout petit.

Alors ce joyeux moment avec votre enfant se transforme en calvaire. En tenant de tout assurer, vous avez le sentiment de vous débattre plus que d’avancer. Vous n’avez pas l’impression de rendre heureux votre bout de chou.

En fait, ce mécanisme vous amène dans une seule direction : l’accident de la route.

Précisément ce que vous souhaitez éviter plus que tout au monde. 

Vous savez pourquoi ?

Depuis l’enfance, on vous rabâche que les dangers dans les transports sont soit le fruit du hasard soit de votre responsabilité. Ça permet de rendre l’accident imprévisible tout en vous culpabilisant. En réalité, ce genre d’évènement dramatique arrive selon une logique, comme les maladies.

L’univers des transports : un monde d’adulte qui n’écoute pas les enfants

La nature humaine nous enjoint à choisir la facilité. On cherche toujours le résultat qui concilie tout. Certains l’ont bien compris, et vous proposent des solutions tout-en-un pour transporter votre bout de chou en toute sécurité. Ce sont des chimères.

Ces solutions permettent surtout aux fabricants d’accessoires peu scrupuleux de se couvrir en cas d’accident. S’il y a un problème, vous serez accusé de négligence. 

Sauf que la réalité est différente.

Vous n’êtes pas un robot programmé qui obéit aux algorithmes de crash test utilisés pour la conception de sièges auto, de sièges de vélos ou de poussettes.

Les équipements pour le transport d’enfants ne sont pas toujours adaptés à la circulation. L’univers du trafic routier a été créé par des adultes et pour les adultes. Le monde des transports ne tient pas compte des particularités des tous petits. 

De plus, aucun équipementier ne donne la parole à un enfant pour appréhender sa manière de voir les choses. Et pourtant, ces fabricants comprendraient mieux leurs difficultés :

Sa petite taille ne lui permet pas de voir et d’être vu par les autres. Ce grand espace bruyant perturbe ses repères. Sa perception visuelle n’est pas autant développée que celle d’un adulte. 

Le résultat ?

Son temps d’exploration est plus long. L’enfant a donc besoin d’expérimenter. Vous le savez « faire l’expérience de » signifie avoir le droit à l’erreur. Mais l’univers de la circulation ne pardonne rien.

Conséquence : il y a un décalage entre les conseils à appliquer et l’état de vulnérabilité de votre tout petit.

Ce fossé creuse davantage la logique de l’accident qui vous déstabilise. 

Ce décalage entre en totale contradiction avec votre désir le plus profond : protéger votre bout de chou des vicissitudes de ce monde incroyable. 

Comment ?

En changeant ces moments pénibles en quelque chose de plaisant.

Ces explications vous inquiètent un peu. Votre réaction est saine. Adapter deux mondes contraires et les rendre agréables n’est pas toujours facile.

Pour vous apprendre transformer ces instants difficiles en activités plaisantes, je vais vous partager les points de vue de mères, d’enfants et de tiers, sujets aux péripéties dans les transports.

À la fin de cet article, vous saurez éviter ces soucis qui empoisonnent la vie quotidienne de nombreux parents grâce à des conseils pratiques à mettre en œuvre.

 

La belle vie de la routine quotidienne

 

Chaque matin, c’est la même routine perturbante. Vous vous levez rapidement, énervée, car vous êtes déjà en retard. Tout se précipite : réveiller votre bout de chou, le faire manger, l’habiller. Vous avez très peu de temps pour vous. 

Cette nouvelle journée vous arrive, comme l’angoisse de l’écolier qui a peur de rater son contrôle de maths. La boule au ventre vous accompagne.

Tous ces tracas pour déposer votre tout petit à la crèche et arriver à l’heure à votre travail.  Les attentes sont fortes.

Sortie de la maison, vous mettez votre bout de chou dans son beau carrosse, parcourez les rues jusqu’à la crèche.

Soudain, vous entendez une voiture qui se rapproche rapidement et percute la voiturette aux roues fragiles. Votre enfant est projeté à 50 mètres plus loin. C’est le drame.

Pourquoi ?

Le conducteur est un chauffard sans foi ni loi ? Possible…

…Mais peu probable.

La réalité est plus sournoise. Un véhicule stationnait devant la poussette lorsque vous vous êtes engagée sur le passage piéton. L’automobiliste distrait par les feux de circulation n’a pas vu le petit carrosse. Il pensait avoir le temps de traverser, car pour lui, vous marchiez seule. La voiturette de votre enfant était cachée par une auto.

Voilà les coupables : la poussette et ses roues trop basses.

Conséquence : Un enfant dans une petite voiturette devient la victime d’un monde d’adulte qui ne tient pas compte de son existence.

Alors, comment faire ?

  • Choisissez une poussette avec une assise haute afin d’éviter :
  • Un choc frontal avec un véhicule
  • L’intoxication aux gaz d’échappement de votre tout petit.
  • Optez plutôt pour un modèle stable, de préférence pourvu d’un panier sous le hamac où vous installez votre enfant.

Vous éviterez les sacs à provisions des autres qui s’accrochent facilement à votre poussette et la déstabilisent.

  • Actionnez bien le frein de votre carrosse à roulette quand vous êtes à l’arrêt, histoire que celle-ci ne subisse pas de chocs et autres accidents malheureux susceptibles de traumatiser votre enfant.
  • Vérifiez les dispositifs de blocages et de fermeture de la poussette.

Les poussettes : 2 erreurs courantes plus que contre-intuitives 

 

  • Attachez votre enfant

Oui…je vous l’accorde. C’est plus que contre-intuitif. Carrément illogique. Et pourtant…un mouvement brusque aussi anodin qu’un coup de frein ou un changement de direction va déstabiliser votre tout petit dans son carrosse. Celui-ci risque fort de vriller. C’est la chute assurée. 

Alors attacher votre enfant dans la poussette reste indispensable pour éviter tout problème dans ce type de transport.

  • L’hiver approche : le coup de chaleur 

L’hiver approche à grands pas. La température chute de 30 °C à tout juste 5°C en moins de 72 heures.

Vous craignez que votre enfant prenne froid, alors vous le couvrez…jusqu’à l’absurde.

Dans votre tête, ce mécanisme suit un raisonnement bien précis : votre tout petit va souffrir de ces basses températures si vous ne l’habillez pas chaudement. Vous voulez le garder en bonne santé. Alors, vous appliquez le célèbre proverbe : prévenir c’est guérir.

Malheureusement, l’adage ne respecte pas toujours la biologie humaine. Vous installez votre bout de chou dans la poussette et vous l’attachez convenablement (ce qui est déjà ardu). Ajouter des difficultés à cette tâche relève du parcours du combattant. C’est pourquoi vous l’habillez avec une doudoune très chaude…soit tout ce qu’il faut pour affronter le froid polaire. Un geste en apparence anodin.

En couvrant trop votre enfant, vous l’exposez à une déshydratation qui peut entrainer de graves complications. On pense souvent que les coups de chaleur surviennent seulement l’été. Or, contrairement aux adultes, votre tout petit ne peut pas se découvrir quand il a chaud.

La solution ?

  • Rendez- vous dans un endroit sec, chauffé à une température d’environ 20-23 °C.
  • Enlevez-lui sa doudoune,

Si votre enfant transpire ;

  • Appliquez sur sa tête et sur sa nuque des compresses sèches en veillant à les renouveler fréquemment.
  • Donnez-lui à boire de petites gorgées fraiches, mais non glacées.
  • Dans un cas extrême, appelez les secours.

La voiture : l’invulnérabilité de superman

 

Un matin comme tous les autres, votre boss vous appelle pour une broutille : il faut se rendre plus tôt sur votre lieu de travail pour examiner un dossier urgent déposé la veille.

Un cataclysme se produit. Machinalement, vous attachez votre tout petit dans son siège auto. Vous partez en catastrophe.

Tous les matins du monde sont synonymes de circulation difficile : embouteillages, frustrations, mauvais comportements des automobilistes…les raisons de s’énerver contre les autres conducteurs sont innombrables. 

Pendant ce temps, à l’arrière, votre enfant s’impatiente. Ce trajet stressant pour vous est pour lui, long, fastidieux et fascinant. Mais ça vire vite au cauchemar. Il vous interpelle, bouge sans cesse, dans le but d’attirer votre attention.

Pour lui, regarder par la fenêtre de l’auto est comparable à passer du temps devant un écran d’ordinateur.  Ça lui donne un sentiment d’invincibilité. Ces paysages défilent. Il s’imagine en superman, volant au-dessus des nuages. 

En cause ? La sensation de superpuissance liée à l’habitacle du véhicule. 

Eh oui, vous ne vous en apercevez pas : l’intérieur d’une voiture donne un faux semblant d’invulnérabilité, qui pousse votre bout de chou à se comporter différemment qu’à son habitude.

L’intensité de sa réaction s’explique par le besoin de maîtrise et de sécurité. Il se sent tout puissant dans cet univers qui défile sous ses yeux. Il ne se rend pas compte que tout ne dépend pas de lui, dans une voiture avec un adulte entouré par des centaines de conducteurs énervés.

Pourquoi s’agite-t-il autant alors que ce trajet est déjà si pénible ?

Stressée, frustrée par l’aérodynamisme ambiant, pressée par le temps…voilà que votre enfant, cherche à se détacher pour explorer le monde extérieur à la manière de Clark Kent.

En réalité, votre bout de chou n’a pas conscience de tous ces dangers. Son développement psychologique reste inachevé. Les journées des tous petits sont ponctuées par une série de microévènements. Peu habitués à rester sans bouger dans un même espace. Il veut simplement à casser cette linéarité. 

Comme il ne fait aucune différence entre les émissions TV et les paysages qui se succèdent derrière la fenêtre de la voiture, il se demande pourquoi rester assis dans un siège auto, harnaché, sans faire d’expériences ?

Cependant, vous ne conduisez pas les yeux rivés sur votre enfant. En 2 temps, 3 mouvements son épaule sort du harnais de sécurité, la ceinture passe sous son bras. 

Au même moment, un automobiliste ralentit brusquement sur le périphérique. Vous freinez. Votre enfant glisse vers l’avant et se fracasse contre le pare-brise.

Le harnais du siège auto étant mal fixé, il se détend. L’accident survient. 

Comment éviter ce drame ?

  • Commencez par retirer son manteau et « fixez » votre enfant sur son siège avec les sangles ; puis posez la doudoune sur votre bout de chou.
  • Vérifiez que le harnais de sécurité soit bien serré en tenant de pincer la sangle entre le pouce et l’index (vous ne devriez pas y arriver).
  • Si vous craignez que son manteau glisse, servez-vous d’une couverture placée au-dessus des sangles.

Autre option ?

  • Choisissez un coupe-vent ou un pull suffisamment fin pour l’utiliser dans le siège auto sans faire de réglages particuliers au niveau du harnais.
  • Installez-le assez haut dans son siège, bien fixé, en veillant à ce qu’il voit la route. 
  • Maintenez bien sa tête soit grâce au siège auto, soit à l’aide d’un appui-tête gonflable.

Vous préférez opter pour un système de retenue universel convenant à tous les âges ?

Désolé de vous décevoir. Ça n’existe pas. Au contraire, le système de retenue doit s’adapter au poids de l’enfant, à sa taille, à son développement psychomoteur, plutôt qu’à son âge.

Vous connaissez maintenant les conseils à suivre pour éviter un accident de voiture. Mais quelque chose vous manque. Vous ne savez pas quel type de siège auto choisir parmi les multiples modèles disponibles sur le marché.

Voici une liste de critères à respecter afin d’assurer la sécurité de votre enfant en voiture :

  • Utilisez un fauteuil adapté au poids et à la taille de votre enfant. Idéalement, achetez un siège en présence de votre bout de chou pour déterminer si les sangles se fixent facilement, et si la tête est bien maintenue en cas de choc.
  • Privilégiez les sièges disposant d’un harnais 5 points (2 attaches au niveau des épaules, une entre les jambes et 2 au niveau du bassin).
  • Choisissez un modèle réglable avec plusieurs positions possibles pour les sangles et les épaules.
  • Vérifiez bien que le siège soit conforme à la règlementation européenne i-size imposant un mode de fixation Isofix.

En effet, certains sièges recommandés sur la base de tests sont inadéquats par absence de protections destinées à éviter la déflexion latérale de la tête.

Ces sièges sont testés seulement sur des chocs frontaux. Ils ne prennent pas en compte les chocs latéraux ou les problèmes de fixations.

L’Europe impose depuis juillet 2013, le mode de fixation Isofix. Ce système réduit les erreurs d’installation grâce à la connexion rigide par les deux pinces ISOFIX entre le siège auto et la voiture.

Les fabricants de sièges auto ont mis en place un réglage simultané entre le harnais et la têtière.

Néanmoins, ces sécurités ne suffisent pas. Quelque chose vous fait défaut : comment occuper votre enfant en voiture pour rendre son parcours le plus agréable possible.

Voici une solution : 

  • Animez les trajets
  • À la fois source de curiosité et d’inquiétude, vous pouvez limiter ses agitations en testant les CD/MP3 de comptines, les histoires à partir desquelles votre bout de chou donne libre cours à son imagination.

 

L’erreur courante : Un projectile vivant dans votre véhicule

 

Dans une voiture, l’illusion d’un environnement sécurisant ne touche pas que les enfants. Les adultes aussi se sentent protégés à l’intérieur de l’habitacle… À tort d’ailleurs.

Durant un trajet court, habituel, vous n’avez pas toujours le cœur d’attacher votre tout petit dans le véhicule, particulièrement si ce n’est pas le vôtre. Il faudrait transporter le siège. C’est compliqué, vous ne voulez pas embêter votre ami(e) avec ces détails. Vous prenez alors votre bout de chou sur vos genoux.

Vous l’ignorez, mais vous venez de positionner votre enfant comme un projectile incontrôlable. En cas de collision, à seulement 20 km/h, il se transforme en missile qui dévale la voiture et heurte le pare-brise.

Si l’idée de le ceinturer en même temps que vous, vous traversait l’esprit…surtout… ne le faites pas. Vous l’écraseriez.

Alors que faire pour éviter l’accident ?

  • Vous n’avez pas le choix. Du moment, où votre enfant entre dans ne automobile, le siège auto doit aussi l’accompagner.

Vous voilà, armé, pour lutter efficacement contre les dangers qui guettent votre enfant en voiture.

Mais qu’en est-il du vélo ?

 

L’enfant à vélo : le revers de la liberté libre

 

Amoureux de la nature, de la liberté, le vélo vous met en mouvement. Il fait office de transport et de loisir. Vous êtes heureux à l’idée de faire découvrir votre passion à votre tout petit.

Porté par le mouvement de traction, poussé par le vent, il s’imagine seul survolant la colline entourée par ces espaces verts. Mais son envie de bouger, de vous imiter le rattrape. Vous voyant pédaler, tenir un guidon, il cherche à faire de même. Et comme vous le savez, le risque de chute n’est jamais loin.

Un accident est si vite évité

L’accident n’appartient pas au hasard, mais obéit à une logique bien définie. Les sièges de vélo y participent pour beaucoup.

De 12 mois à 6 ans, la balade à bicyclette se fait en installant votre tout petit dans un siège fixé sur le porte-bagage de votre vélo.

Idéalement, la remorque pour cycliste reste la solution la plus sûre, car celle-ci se renverse rarement lors de chute du vélo ou d’accrochage avec une branche sur le chemin, par exemple. De même, votre enfant sera mieux protégé en cas de collision latérale ou frontale.

Que ce soit pour une remorque ou un siège, votre enfant doit pouvoir être attaché individuellement avec un harnais fixé au châssis. Il ne doit pas être en mesure d’ouvrir la fermeture lui-même.

 

L’erreur courante : Les dangers des belles couleurs

 

Le week-end, vous laissez tomber les vêtements cintrés de la semaine pour enfiler des habits colorés amples et confortables. Par beau temps, sans y prêter attention, vous emmenez votre enfant faire une balade à vélo. Les belles couleurs de votre robe attirent votre bout de chou qui tente tant bien que mal d’attraper un morceau de ce tissu virevoltant. Son siège bascule. Sans crier gare, le siège se détache. C’est la chute.

Alors que faire ?

  • Si vous optez pour un siège de vélo, utilisez un harnais 5 points qui le maintiendra assis.

Eh oui, l’enfant est dans votre dos et non face à vous. S’il se penche en avant vous ne pourrez pas le voir.

  • Quant aux normes à respecter, veillez à ce que cet équipement de sécurité soit conforme à EN14344 et préférez un siège dont la conformité a été vérifiée par un organisme indépendant.

Toutefois, un bon siège de vélo pour enfant ne suffit pas. Les freins jouent aussi un rôle dans la logique de l’accident.

La charge sur la bicyclette étant plus élevée. Les freins doivent être assez puissants pour conserver les distances de freinage de sécurité.

  • Si vous roulez souvent, préférez des freins Shimano tout temps intégrés aux moyeux et insensibles à la pluie.

À l’inverse, les freins à patins demandent un entretien régulier pour rester performants et un contrôle de témoin, d’usure. Difficiles à entretenir, ils menacent la sécurité de votre tout petit lors d’une promenade.

Bien entendu, votre enfant a aussi besoin d’un casque. 

Réflexe essentiel pour assurer la sécurité de votre bout de chou. À lui seul, il permet d’éviter 65% des blessures à la tête. Cependant, n’importe quel casque ne convient pas.

  • Regardez bien qu’il soit conforme à la norme EN 1078.

À vous de jouer

 

Vous allez vous rendre compte que vous avez fait des erreurs. Ce n’est pas dramatique. Vous pouvez les rattraper.

Commencez simplement par mettre en place un conseil après l’autre, en fonction de la situation à laquelle vous êtes confrontée.

Une chose inattendue va se produire : chaque petite action renforcera votre confiance 

Cette confiance deviendra contagieuse. Votre enfant sera le premier à le sentir.

Vous serez fière de vous. Ces moments auparavant angoissants se transformeront en activités agréables. 

Vous avez à présent saisi comment détourner la logique des accidents dans les transports. Désormais, chaque matin, vous répèterez ces gestes qui s’imposeront comme une évidence.

    

Trousse de secours : Faire face à l’accident tout en restant serein devant le danger

Ecrit par Enfant Aucun commentaire

Trousse de secours : Faire face à l’accident tout en restant serein devant le danger

 

Vous organisez une sortie au parc ou en famille pour le week-end…votre objectif est ambitieux…avouez-le.

Vous voulez faire découvrir à votre enfant, un lieu qui vous fait rêver depuis des années, qu’il soit proche ou loin de chez vous.
Mais plus encore, vous souhaitez vous dépayser pour profiter au maximum de ces précieux moments avec votre tout petit.

Ce n’est pas rien…

Et là, le doute s’installe.

 

Intérieurement, vous vous dîtes : « Et s’il lui arrive quelque chose ? ».

Votre bout de chou pense toujours à s’amuser.

Il s’expose à des chutes…des accidents.

 

Puis, vous oubliez tout ça. Ce ne sont que des chimères. Rien ne s’est jamais produit. Votre enthousiasme renaît. Vous chassez cette pensée négative en imaginant le week-end merveilleux que vous vous apprêtez à vivre.

Vous avez sans doute déjà vécu des moments comme celui-là. 

 

Pourtant, votre question est pertinente. Intimement, vous aimeriez vraiment savoir pourquoi certaines personnes semblent ne s’inquiéter de rien. Ces personnes impassibles devant le danger, calmes, d’une grande tranquillité d’esprit quand leur enfant court dans le jardin public en prenant des risques inconsidérés.

 

Vous cherchez la réponse, mais vous ne la trouvez pas.

Et pourtant, ces parents n’ont rien d’exceptionnel.

Posez-vous quelques heures et la solution va vous sauter au visage : c’est la trousse de secours.

 

Évident n’est-ce pas ? 

 

Vous vous demandez comment cette simple idée a pu vous échapper aussi longtemps. Vous n’aviez tout bonnement pas le temps d’y penser. Plongé dans votre routine quotidienne, occupé à gagner votre vie, à prendre soin de votre petit bout de chou.

 

Et c’est bien ça le problème. La question de la trousse de premiers soins vous échappe, et c’est au moment où vous vous y attendez le moins que la catastrophe survient. Elle ne vous avertit jamais. C’est à vous de l’anticiper.

 

Ça a l’air angoissant à première vue. En fait, ça ne l’est pas du tout. Car le maître mot pour éviter un accident se nomme « prévention ».

 

Un terme qui revient en force aujourd’hui, mais aussi faut-il savoir quoi faire et avec quels outils. 

 

Le principe est plutôt simple : posséder plusieurs kits de premiers soins adaptés à chaque usage et les utiliser au bon moment. Malheureusement, peu de personnes ont recours à la trousse de premiers secours. Raison pour laquelle, je vais partager avec vous, 3 situations concrètes où je vous ferai entrer dans l’esprit de votre enfant, et d’un parent qui utilise sa trousse de soins astucieusement.

 

Pourquoi ?

 

Pour vous éviter des tourments, histoire de ne pas transformer vos moments précieux avec votre enfant en véritable angoisse. 

Bien au contraire, en plus d’apprendre à vous servir votre kit de secours, je vous montrerai comment prévenir les risques que vous imaginez impossibles et qui guettent votre tout petit. Vous deviendrez ainsi des « supers » parents secouristes.

Ainsi, vous profiterez sereinement de vos journées avec votre bout de chou.

 

Bien entendu, je ne détiens pas la vérité sur le sujet, mais en tout cas, voici ce que je crois : La trousse premiers de secours est un outil préventif indispensable, car prévenir…c’est guérir.

 

 

 

  • Il pense à de jolies choses près de la fenêtre

 

 

Votre jeune enfant commence à se retourner, à s’asseoir. Vous êtes fier, heureux, comme s’il venait d’accomplir un exploit. Une belle surprise qui illumine votre journée.

 

Seulement voilà…ces mouvements ne lui suffisent pas. Il cherche à s’agripper, à grimper, à se pencher. Mais pourquoi ? Pour attraper des objets ?

Pas exactement.

 

Son rêve : se faufiler à travers ce cadre vitré pour rejoindre le Pays Imaginaire.

 

Votre tout petit se construit en s’identifiant aux personnes qui l’entoure, mais pas uniquement. Les héros de contes de fées jouent un rôle majeur.

 

Ainsi, vous nettoyez les vitres, montez sur rebord de la fenêtre sous le regard ébahi de votre bout de chou. Dans son esprit, vous attendez l’ombre de Peter être à partir pour un Pays où l’imagination règne.

 

Votre enfant ne donne pas le même sens que vous aux tâches quotidiennes. Son esprit fonctionne par association. La magie, les jeux de rôles participent à son développement tout comme son comportement d’imitation que vous avez observé. 

Il vous copie, persuadé qu’en dehors de la maison un monde merveilleux reste à découvrir.

 

Seul dans sa chambre, assis sur le tapis, il s’agrippe au chauffage et l’escalade. Il vient de trouver une échelle lui permettant d’atteindre cette mystérieuse fenêtre…

Mais ce marchepied est instable.

Votre tout petit glisse, tombe sur les genoux et pleure de douleurs.

Vous accourez précipitamment en entendant ses pleurs…

…C’est une égratignure.

Sauf qu’il saigne.

 

À ce stade, que faire ?

 

Vous allez chercher votre trousse à pharmacie et vous suivez ces étapes :

 

  • Désinfectez-vous les mains avec du gel hydroalcoolique avant de toucher la blessure de votre enfant
  • Nettoyez la plaie avec de l’eau oxygénée
  • Mettez un pansement sur sa plaie (de préférence un pansement décoré avec ses héros favoris).

 

Vous voici prêt à affronter sereinement les petits bobos du quotidien.

 

 

 

  • Le meilleur ami de votre enfant : son meilleur ennemi ?

 

 

Mais de quoi parle-t-on ? Qui pourrait bien être le meilleur ami de votre tout petit tout en étant son meilleur ennemi ?

Je connais votre première réaction : chasser cet intrus dangereux !

Et si son meilleur ami était en fait un membre de votre famille ? 

Imaginez que ce soit votre animal de compagnie ?

 

Toute l’histoire ici consiste à anticiper un incident sans se traumatiser toute la journée.

 

« Le chien est le meilleur ami de l’homme ».

 

Vous connaissez cet adage n’est-ce pas, mais parfois, tout ne se passe pas comme vous l’avez imaginé. Ce rêve bleu commençait tellement bien.

 

Vous l’avez surement remarqué : votre enfant s’épanouit avec votre chien. 

Le chien agit comme un confident, un compagnon dans ses moments de tristesse et de doute. Votre bout de chou se livre à l’animal (même avant 3 ans).

 

Pourquoi ?

 

Le chien a l’art de ressentir les choses et se rapproche facilement de votre enfant quand il se sent triste.

Ainsi, ses sentiments (frustrations, attentes) lui paraissent moins pénibles, car il ‘a exprimé à son ami à 4 pattes (même si vous ne comprenez pas ce qu’il dit).

 

C’est un compagnon qui le valorise…à double tranchant. Il donne confiance à votre tout petit. Dans cette relation, les deux camarades s’occupent l’un de l’autre. 

 

À travers votre animal de compagnie, votre enfant expérimente ses premières relations sociales. Mais cette proximité n’est pas sans conséquence :

 

Un enfant de moins de trois ans considère son chien comme un de ses jouets. 

Il peut le manipuler et le mal arrive.

Il défie l’animal. 

S’approche de sa gamelle…la touche.

La guerre est déclarée. Le petit humain vient lui voler sa nourriture.

Le compagnon de route perçoit votre enfant comme une menace, s’énerve et le mord. 

 

Son ami à 4 pattes vient de devenir son meilleur ennemi.

 

Alors que faire ? 

Bien entendu, vous n’allez pas enchaîner l’animal. Il faut pallier immédiatement au problème.

 

La plupart du temps, la morsure n’est pas profonde. Une trousse complète de premiers soins suffit, à condition de suivre certaines étapes :

 

 

Étape 1 : Le contenu de votre trousse de secours

 

  • Un petit flacon de Biseptine en spray
  • Une compresse en non-tissé
  • Un rouleau de sparadraps
  • 2 lingettes désinfectantes
  • Une pipette doseuse pour rincer la plaie
  • Une pince à épiler
  • Une paire de gants stériles (à enfiler avant de soigner votre enfant)
  • Une dosette de bétadine jaune
  • Des ciseaux pour couper la bande
  • Une poche de froid instantanée.

 

 

Étape 2 : Rassurez votre enfant en lavant sa plaie

 

  • Lavez-vous soigneusement les mains avec du savon et rincez-les à l’eau.
  • Nettoyez abondamment la plaie, à l’eau tiède, puis appliquez une solution antiseptique cutanée transparente à base de chlorehexidine (Biseptine en spray).

 

 

Étape 3 : Laissez sécher la plaie

 

  • Laissez sécher la plaie à l’air libre si celle-ci est superficielle
  • Utilisez une compresse en non tissée et un sparadrap pour faire un pansement

 

 

Wonder parents : votre enfant se sent lui aussi en sécurité :

 

Avec les pinces à épiler, les gants, les bandes, le sparadrap, sans oublier le désinfectant, vous voilà transformé en « paramédic », digne de wonder-parents. Vous devenez le grand héros de votre tout petit. Il vous regarde comme si vous veniez de trouver le fil à couper le beurre. Vous êtes la personne qui l’a sorti d’une mauvaise passe. Cela fait de vous un superhéros aux yeux de votre enfant.

 

 

Une maladresse courante et inopportune:

 

Vous commettez souvent une erreur dont vous ignorez l’existence : vous toucher la plaie avec vos doigts lors des soins au lieu d’utiliser les gants en latex.

 

 

Comment éviter ce problème ?

 

  • Commencez par enfiler les gants avant même de toucher la plaie de votre tout petit.
  • Laissez sécher la plaie à l’air pendant quelques minutes (en y ajoutant un peu d’éosine si vous en avez) pour accélérer la cicatrisation
  • terminez par placer le pansement prédécoupé ou une compresse stérile et une bande.

 

Voici un souci de moins et une angoisse éliminée. Mais quelque chose d’autre vous trotte dans la tête :

Vous ne restez pas enfermé avec votre enfant à votre domicile. Vous sortez au parc, faire des courses, chez des amis avec votre bout de chou…et c’est justement là où le bât blesse :

 

Que se passera-t-il si votre tout petit rencontre un animal inconnu dans votre jardin public préféré ?

 

À ce niveau, vous avez deux options :

 

Option1 : Empêcher votre enfant d’approcher cet animal suspect susceptible d’aboyer, de miauler, de mordiller…ou de le mordre.

 

Voilà un scénario que vous ne voulez pas voir se réaliser. Surtout que votre bout de chou ne comprendra pas pourquoi vous considérez ce nouveau compagnon comme dangereux.

 

 

Option2 : Soyez « underground »- Keep calm and no panic

 

  • Jouez là, « underground », c’est-à-dire en retrait, en accompagnant votre tout petit hors du champ de vision de l’animal.

 

  • Interdisez-lui de toucher la bête inconnue et de la regarder dans les yeux (c’est toute une aventure de regards qui déclenche l’agressivité des animaux).

 

Que faire en cas de morsure ? 

 

Emportez avec vous une trousse de premiers secours pour voiture ou mieux encore, mettez-là dans votre poussette et effectuez les 3 étapes décrites dans le point 2.

 

 

 

  • Le week-end-piéton : un heureux voyage

 

 

Votre départ en week-end approche, vous préparez votre valise et comme vous vous en doutez plusieurs kits de secours.

Oui, Oui, vous avez bien lu ! Emporter plusieurs trousses de secours pour seulement un week-end reste primordial pour assurer votre heureux voyage.

 

  • Une trousse à laisser dans votre véhicule
  • Une à mettre dans votre valise
  • Une à insérer dans votre sac à main
  • Une à garder dans votre logement de vacances.

 

Soit 4 trousses de premiers secours.

 

Pourquoi tant de précaution pour un simple week-end ?

 

En période détente, les habitudes changent. Vous êtes tellement enthousiaste à l’idée de partir que vous oubliez l’essentiel : la sécurité.

Puis, en ni une ni deux, vous voilà sur la route avec toute votre famille réunie pour vivre de belles aventures touristiques dans un endroit inconnu.

De merveilleuses promenades s’annoncent avec votre tout petit qui vous accompagne dans ce Nouveau Monde fascinant et dépaysant…des vacances de rêves.

 

Mais votre enfant a une perception différente de la vôtre. Sa vue est comparable à un tableau de Miro (un peintre du XXème siècle). Quand votre tout petit marche, il voit un aplat de couleurs avec quelques objets distants. De ce fait, sa vision périphérique est moins bien développée que celle d’un adulte. 

Il n’a pas le sens des distances et donc aucun sens des dangers.

 

Pourquoi ?

 

Les distances se dévoilent lors de l’expérimentation. Votre petit bou fait l’expérience des distances en se promenant. Alors, ne vous étonnez pas s’il joue tranquillement sur la chaussée, qu’il se précipite dans les trous ou ramasse des insectes dignes d’avoir butiné le miel de Tchernobyl en Ukraine.

Sauf que…la piqure arrive.

 

Pas de panique, dans votre sac, le matériel de premiers soins est déjà prêt à l’emploi. Il vous attend.

Et ça tombe bien, car vous avez sur vous :

  • 1 aspivenin
  • 1 gel apaisant
  • 1 désinfectant en lingettes.

Votre enfant est sous bonne garde, et il peut continuer à explorer ce monde inconnu pour assimiler les distances et ses nouveaux dangers.

 

Maintenant, vous savez comment agir si un problème survient. Ainsi, vous connaissez l’attitude à adopter pour rester serein. Mais une chose vous manque encore. Vous ne savez pas avec quoi composer votre trousse de secours.

 

Voici un petit récapitulatif :

 

 

Dans votre armoire à pharmacie :

 

Une trousse à pharmacie avec :

  • Des gants jetables non poreux
  • Une paire de ciseaux
  • Des bandages triangulaires
  • Des compresses et des bandes stériles
  • De l’eau oxygénée
  • Des pansements
  • Un thermomètre médical (et non en verre)
  • Un rouleau de sparadrap
  • Des médicaments contre les maux de tête
  • Un antiseptique en spray ou un désinfectant en lignettes
  • Un tube de biafine
  • Un tube d’arnica en gel
  • Un aspivenin

 

 

Dans votre sac (une petite trousse de secours) :

 

  • 1 aspivenin
  • 1 gel apaisant
  • 1 désinfectant en lingettes
  • Plusieurs pansements

 

 

Dans votre poussette ou votre voiture (un kit d’urgence) :

 

  • 1 petit flacon de Biseptine en spray
  • 1 compresse en non-tissé
  • 1 rouleau de sparadraps
  • 2 lingettes désinfectantes
  • 1 pipette doseuse pour rincer la plaie
  • 1 pince à épiler
  • 1 paire de gants stériles (à enfiler avant de soigner votre enfant)
  • 1 dosette de bétadine jaune
  • 1 paire de ciseaux pour couper la bande
  • 1 poche de froid instantanée.

 

 

Dans un logement de vacances :

 

Prévoyez une trousse de premiers soins pour voyage avec :

 

  • De l’eau potable (3 litres par personne et par jour)
  • Des denrées non périssables pour 3 jours
  • Un ouvre-boîte
  • Des couverts
  • Des articles d’hygiène (brosse à dents, savons, papier toilette et serviettes)
  • Une couverture avec une tenue de rechange
  • Un ou plusieurs sacs poubelles
  • Une lampe de poche avec des piles neuves
  • Un sifflet
  • Les copies des documents d’identité de votre enfant
  • Les numéros de téléphone des services de secours, des parents

 

 

Et maintenant ?

 

Voilà, je vous ai donné le chemin à suivre. Vous éprouvez encore une petite crainte. C’est normal, quand on veut utiliser au mieux les trousses de secours. Rappelez-vous que lorsqu’on devient parent, on apprend sur le tas. Au départ, personne ne se sent prêt., mais en essayant, on y arrive.

Je vais vous dire…c’est plutôt sain. Cela montre que vous vous impliquez. Vous souhaitez le meilleur pour votre tout petit. 

Vous venez de franchir une première étape : prendre conscience du danger et vous informer de la procédure à suivre.

Maintenant, vous êtes capable d’éviter les plus grosses menaces auxquelles votre enfant fait face. Si un incident se produit, vous saurez quoi faire et comment. Tout ceci avec la plus grande tranquillité d’esprit.