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aider nos enfants à ne pas avoir peur de tout

Comment aider nos enfants à ne pas avoir peur de tout ?

Ecrit par Enfant Aucun commentaire

Il est normal d’avoir peur. Pour les enfants, la raison de leur crainte vient souvent du changement et de la peur de l’inconnu. Je vous rassure donc : inutile de vous inquiéter si votre loulou vous dit « j’ai peur » face à une chose ou une situation qui lui est étrangère. Cependant, s’il ressent des peurs irrationnelles, que son anxiété est importante, qu’il a peur de tout et que cela l’empêche d’être heureux, vous devez impérativement intervenir. Si vous vous demandez comment aider nos enfants à ne pas avoir peur de tout. Ces différents témoignages et astuces sur comment les autres ont pu se débarrasser des angoisses vont vous intéresser.

 

La peur des ombres, Amélie se confie…

Amélie est l’heureuse maman de Thomas, un merveilleux petit garçon de 3 ans. Pour elle, la maternité se présentait comme un rêve jusqu’au jour où le petit a commencé à avoir terriblement peur des ombres dans sa chambre. Sa peur s’est même transformée en phobies. Dès que la lumière était éteinte, Thomas tremblait de peur en voyant des ombres sur les murs. Bien sûr, ces derniers étaient le fruit de son imagination débordante.

Au coucher, c’est la même chose. L’enfant pleure, fait des crises de panique et des cauchemars. Pour aider le tout-petit à cesser d’avoir peur de tout, notre jeune maman a décidé de lui expliquer d’où provenaient ces ombres en question. Encore mieux, elle a invité son fils à jouer avec la peur pour se rendre compte qu’elle n’a pas d’importance. Et depuis, le petit Thomas a pu se calmer, éviter de développer une phobie grandissante et affronter ses peurs comme un chef.

 

La timidité, une vraie source d’angoisse

Julie est une petite fille de 8 ans avec un énorme souci. Elle est très timide et a peur des gens. Cette timidité excessive l’a empêchée de se faire des amis pendant un certain temps. Pour ses parents, le quotidien était également un véritable enfer. En effet, la fillette avait un grand manque de confiance en soi. Elle avait peur des regards des autres. Elle avait toujours la crainte du ridicule et avait peur d’être confronté à un public.

Pour la libérer de la peur qui la rongeait, l’aide d’une psychothérapeute a été nécessaire. Cette dernière a expliqué à Julie l’importance de déterminer la source de ses propres peurs. Ce qui lui a permis de s’en débarrasser rapidement et retrouver confiance en elle. Et d’après mes expériences, je soutiens l’idée de consulter un spécialiste de la psychothérapie pour affronter les situations hors de contrôle. Un psychologue est capable de proposer une thérapie comportementale pour se débarrasser de ce sentiment obsessionnel.

 

Benjamin, un petit garçon qui a peur de tout et de rien

Il est possible qu’un enfant puisse avoir peur de tout. Malheureusement, cela peut lui apporter des troubles du sommeil et un malaise. C’était le cas de Benjamin, un jeune garçon de 5 ans. Ses parents m’ont confié que Benjamin avait peur de l’avion, peur des araignées, peur d’affronter les situations, peur de la nouveauté, peur du noir… Tout ce qui se présentait le mettait anxieux.

Afin de l’aider à éviter une crise d’angoisse et ne plus avoir peur, ses parents ont enchaîné plusieurs techniques comme l’hypnose et même les traitements médicamenteux sans réellement de succès. Et cela, jusqu’au jour où ils ont appris une chose : il fallait le laisser s’exprimer librement. S’exprimer a permis au petit Benjamin de dépasser la peur de tout et de vivre heureux. Ces derniers lui ont également trouvé une autre solution pour surmonter la peur : un spray que le petit peut utiliser pour se défendre la nuit. Cela peut vous paraître bizarre, mais c’est une méthode pour aider nos enfants à ne pas avoir peur de tout et de rien.

Suivre une formation pour aider nos enfants à ne pas avoir peur de tout

J’espère que vous avez trouvé quelques éléments de réponses à vos questionnements à travers ces témoignages. Avoir peur de se faire mal est également une source de mal-être chez l’enfant. Pour le surmonter, je conseille de lui faire suivre une formation à la prévention des risques d’accidents domestiques dans mon école de secourisme. Sinon, vous pouvez également vous aider de mon article sur « comment parler de sécurité avec son enfant ».

gestes qui sauvent les bébés et les enfants

Apprendre les gestes qui sauvent les bébés et les enfants à Marseille

Ecrit par 0 – 6 mois, 1 an – 2 ans, 2 ans– 3 ans, 3 ans– 4 ans, 4 ans– 5 ans, 5 ans– 8 ans, 7 – 12 mois, 9 ans– 11 ans, Enfant Aucun commentaire

Face aux accidents de la vie courante et tous les éventuels risques pour bébé, il est normal de se sentir angoissé. Entre parents, on se comprend. Cependant, pour pouvoir être capable d’apporter un secours en situation d’urgence, vous ne devez jamais vous laisser submerger par vos émotions et tout de suite adopter les bons réflexes. Et si cela vous semble difficile, je suis là pour vous aider. Pour apprendre les gestes qui sauvent les bébés et les enfants à Marseille, vous pouvez suivre mon programme de formation premiers secours.

 

Gestes qui sauvent les bébés et les enfants : à qui s’adressent nos formations ?

Notre école de secourisme rassemble des mamans secouristes ayant pour objectif de diminuer le nombre d’accidents domestiques autant que possible et de diminuer leurs gravités lorsqu’ils surviennent. Les formations aux premiers secours que nous proposons dans la ville marseillaise s’adressent à tous les parents et futurs parents, aux grands-parents ainsi qu’à toutes personnes amenées à s’occuper des tout-petits.

Ces dernières concernent principalement les baby-sitters, les nounous et peut-être même les grands frères et sœurs. En ayant suivi une formation, vous pouvez mieux gérer les situations de danger comme la brûlure, l’étouffement, la plaie, le bleu, le choc, la chute…

 

Comment se déroule une formation en premiers secours Marseille ?

Pendant l’apprentissage, vous allez être amené à apprendre un bon nombre de gestes pour éviter les incidents mortels chez le nourrisson et l’enfant. Pour vous imprégner de l’apprentissage, vous allez exercer sur un mannequin de secourisme. Les mises en situation sont spécialement pensées pour vous permettre de savoir exactement comment réagir.

Massage cardiaque, bouche-à-bouche et autres gestes d’urgence vont être mis en exergue pendant le cours. Puis, à la fin de la formation aux gestes de premiers soins exposée par notre maman sauveteur-secouriste à Marseille, vous allez bénéficier d’une attestation de formation. Celle-ci vous permet de toujours vous rappeler que vous êtes bel et bien capable de faire les bons gestes qui sauvent les bébés et les enfants en danger.

 

Pourquoi apprendre les gestes qui sauvent les bébés et les enfants ?

Maîtriser les techniques de prévention des risques est très important. Surtout lorsque vous avez des enfants à la maison. En effet, les bouts de chou sont très actifs et les accidents de la vie sont surtout fréquents chez nos bambins. Il est judicieux de suivre des formations aux premiers secours. Par ailleurs, je les conseille vivement si vous n’avez pas encore d’expérience avec les bébés. Cela vous permet de connaitre les gestes simples qui peuvent éviter les catastrophes et sauver des vies.

En effet, suivre une formation vous permet aussi de réaliser les gestes avec calme et en évitant le stress. En effet, avec une formation de base, vous pouvez connaitre tous les risques possibles en amont de leur déroulement.

 

Que faire en cas d’accident ?

Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de suivre une formation spécialisée pour donner les premiers soins, vous pouvez être en panique. Or, cela risque d’empirer les choses. Dans ce cas précis, je vous conseille de respirer un bon coup, puis d’alerter les secours. Les sapeurs-pompiers et les personnels médicaux sont les plus en mesure d’examiner la victime et de la secourir. En attendant, il faut appliquer les gestes de premiers secours :

  • Sécuriser le lieu de l’accident (d’autre danger supplémentaire peut se présenter : incendie, circulation, électricité…)
  • Vérifier l’état de la victime (est-elle consciente ? Respire-t-elle toujours ?)
  • Appliquer les gestes de premiers secours de manière calme et non précipitée (c’est au cas par cas : étouffement, arrêt cardiaque, saignement, inconscience, etc.)

En effet, la Croix Rouge recommande vivement les formations de secouriste aux parents et futurs parents. Plus vous connaissez les premiers gestes à adopter selon le cas de la victime, plus ses chances de survie augmentent !

parler de sécurité à son enfant

Comment parler de sécurité avec son enfant ?

Ecrit par Enfant, JE PROTEGE Aucun commentaire

La protection de l’enfance recommande aux parents, grands-parents et tuteurs de parler de la sécurité dès le plus jeune âge. Et je suis entièrement d’accord. Pour prévenir les risques au mieux, vivre en harmonie et en toute sécurité, le mieux est de responsabiliser les jeunes enfants le plus tôt possible. Cependant, il n’est pas tellement facile d’aborder le sujet. Dans les lignes suivantes, je vais vous donner quelques conseils pour parler de sécurité avec son enfant.

 

Parler de sécurité avec son enfant : les règles de base en premier

Au préscolaire, les enfants sont parfaitement en mesure de comprendre les règles de sécurité. Vous pouvez donc en parler ensemble et à cœurs ouverts. Cependant, pour que l’apprentissage soit efficace, vous devez suivre une règle psychologique. Pour la petite enfance, il est préférable d’aborder le sujet d’une manière ludique. Vous pouvez, par exemple, utiliser une logique imaginative. Vous pouvez aussi illustrer vos explications avec les intérêts spécifiques de l’enfant lorsqu’il respecte bien les règles sécuritaires.

 

Aborder le sujet des violences physiques

Les violences faites au niveau physique peuvent nuire grandement à l’enfant. Malheureusement, les enfants peuvent être victimes de violences à l’école et même à la crèche. C’est pourquoi je vous conseille vivement d’en parler. Et le plus tôt sera le mieux. Les enfants confiés à une famille d’accueil sont les plus souvent touchés par ces violences. Pour les protéger du danger, vous pouvez leur enseigner comment réagir face à une maltraitance. Par exemple, vous pouvez leur apprendre à se défendre. Vous pouvez aussi leur expliquer pourquoi et comment contacter les services sociaux.

 

Discuter ensemble avec un psy

Pour les enfants présentant des troubles du comportement, je conseille la consultation de spécialiste comme un psychologue pédiatre. Cet expert est en mesure de parler calmement des dangers qui rôdent dans l’environnement et d’informer le jeune enfant sur les risques qu’il encourt sans pour autant l’effrayer. Pour les enfants autistes, je recommande vivement cette option. En effet, parler avec eux peut être plus délicat.

 

Parler des droits de l’enfant

Chaque enfant a des droits. Un mauvais traitement est inacceptable. Pour que l’enfant puisse toujours se sentir protégé, vous pouvez lui parler des gestes qu’il peut adopter pour affronter une personne souhaitant lui faire du mal. Les attaques peuvent être d’ordre psychologique ou physique. C’est donc à vous de trouver les bons mots pour mettre l’enfant en confiance et ainsi protéger l’enfance.

 

Parler des dangers domestiques

Les dangers de la vie courante commencent à la maison. Il peut s’agir de coupure, de brûlure, de chute ou autres petits accidents du quotidien. Dès que loulou peut comprendre pourquoi un tel ou tel acte est dangereux pour lui, vous pouvez discuter ouvertement de la sécurité et des moyens de se protéger au mieux. Et si vous avez besoin d’aide, je suis là pour vous. Je peux coacher les familles dans la prévention des risques d’accidents domestiques. Les formations que je propose sont à la fois ludiques et enrichissantes. À la fin des cours, vos enfants sauront exactement ce qu’est la sécurité et comment faire pour en bénéficier.

Cet article vous a-t-il aidé ? Je vous invite à le partager à d’autres parents dans votre entourage.

Mon enfant pleure pour les petits bobos — Comment savoir si c’est grave ?

Ecrit par Enfant Aucun commentaire

Les journées de votre bébé sont toujours très actives. Cela est tout à fait normal puisqu’il considère son environnement comme un mystère qu’il faut décrypter. Cependant, depuis que loulou a appris à marcher, vous ne comptez plus le nombre de chutes qu’il fait. Et à chaque fois qu’il tombe ou qu’il se cogne, il ne fait que pleurer. Le bisou magique ne suffit plus à calmer les pleurs de votre tout-petit ? Exagère-t-il ? Comment savoir si un bobo est grave ? Les réponses !

 

Les signes pour savoir si un bobo est grave

Les nourrissons et certains enfants sont très sensibles à la douleur. Si à la moindre égratignure votre bout de chou hurle de douleur, c’est qu’il figure sans nul doute parmi les plus sensibles. Néanmoins, à un certain âge, il peut tout simplement s’agir d’un manque d’affection et d’un besoin de pleurer pour refouler une décharge émotionnelle. Dans les deux cas, vous devez toujours rester à l’écoute de votre tout-petit et le consoler avec des mots positifs. Et pour savoir s’il s’est réellement fait mal ou qu’il ressent de l’inconfort, il vous suffit de bien l’observer. Quand bébé présente les signes suivants, c’est qu’il a sûrement mal quelques parts :

  • Bébé pleure d’une manière aiguë ;
  • Il a de la fièvre ;
  • Il a des troubles digestifs ;
  • Les cris et les pleurs sont trop intenses ;
  • Son front et ses sourcils sont crispés ;
  • l’enfant agite les bras dans tous les sens ;
  • Il reste longtemps dans une position anormale ;
  • Le bébé reste immobile ;
  • Ses gestes deviennent lents ;

Bien évidemment, à partir de 18 mois, bébé est capable de s’exprimer. Il vous sera alors plus évident de savoir s’il ressent de la douleur ou non. Vous pourrez alors prendre bébé dans les bras et le bercer pour l’encourager à parler davantage de ce qui lui fait mal pour pouvoir le soulager.

 

Les bons gestes à faire pour soulager un bobo

Si votre enfant fait une crise de larmes, que ses pleurs inconsolables vous inquiètent ou qu’il fait sans cesse des gestes incompréhensibles, je vous conseille de l’emmener voir son pédiatre. Le spécialiste est le seul à être en mesure d’examiner loulou et donc de savoir si un bobo est grave ou non. Si vous êtes certain que ses bobos ne sont pas graves et qu’aucun bleu ni bosse n’est apparu, vous pouvez le réconforter avec un câlin.

Pour les coliques du nourrisson, vous pouvez pratiquer un petit massage sur son ventre en suivant le sens des aiguilles d’une montre. Vous pouvez aussi utiliser de l’huile de coco pure pour calmer les pleurs du nourrisson en cas de coliques. S’il ne cesse de pleurer parce qu’il s’est aperçu qu’il a eu une petite blessure, vous pouvez tout de suite lui faire un petit pansement. L’allaitement et le biberon sont également efficaces pour calmer le bébé après une piqûre chez le médecin ou à la suite d’un vaccin obligatoire.

 

L’importance de connaitre les gestes de premiers secours en cas de bobo

D’après mon expérience, il est toujours préférable de savoir exactement comment réagir face à un enfant qui pleure à la suite d’un bobo. D’ailleurs, c’est l’une des principales raisons pour lesquelles je recommande toujours les formations aux premiers secours.

Si vous n’avez pas encore trouvé l’école de secourisme qui réponde à vos besoins, je vous suggère de rejoindre notre équipe de mamans secouristes. Nous pouvons vous accompagner dans l’apprentissage de la prévention des risques et tous les bons réflexes pour éviter les accidents domestiques.

enfant reste seul à la maison

À quel âge mon enfant peut-il rester seul à la maison ?

Ecrit par 4 ans– 5 ans, 5 ans– 8 ans, 9 ans– 11 ans, Enfant, JE PROTEGE Aucun commentaire

Comme de nombreux parents, vous avez des doutes à l’idée de laisser votre enfant rester seul à la maison. Certains craignent que leur chérubin mette la maison en pagaye ; d’autres ont peur que leur petit chéri ne supporte même pas une minute d’absence…

Vous avez raison de vous inquiéter. Seulement, il y a de réels avantages à laisser les enfants seuls à la maison. D’abord, le fait de rester seul à la maison leur permettra de développer la confiance en soi. Ensuite, ils ont plus de sens de responsabilité. Et enfin, vous pourrez organiser avec votre conjoint une sortie sans enfants.

Alors, comment savoir si votre enfant n’a plus besoin de sa baby-sitter ? À quel âge, est-il bon de laisser un enfant rester seul à la maison pour la première fois ? Il faut savoir que vous devrez le préparer à ce moment à passer tout seul sans présence d’adulte.

 

Quel est l’âge idéal pour laisser un enfant sans surveillance ?

 

À 7 ans, un enfant est, selon les spécialistes, capable d’évaluer les risques d’un danger. Avant 7 ou 8 ans, il ne faut jamais laisser un enfant seul sans surveillance. Par contre, vous êtes le mieux placé pour juger si votre enfant est prêt à rester seul à la maison.

Un jeune de 12 ans peut avoir du mal à se débrouiller seul, alors qu’un autre de 10 ans est tout à fait à l’aise de passer quelques heures seul. Vous l’aurez compris, chaque enfant est différent ; et bien sûr, chacun peut vivre une situation de solitude différemment.

Eh oui, il n’y a pas d’âge idéal qu’un enfant doit avoir pour être laissé seul à la maison. Il vous appartient de savoir si votre bambin est assez responsable, autonome et mature pour être laissé (e) seul (e) à la maison. Pour le savoir, vous devrez lui demander tout simplement s’il est prêt. Plus que tout, vous devrez évaluer la situation.

 

Rester seul à la maison : mon enfant est-il prêt ?

 

On voudrait tellement qu’il soit capable de s’occuper tout seul, de réagir correctement en cas d’urgence, de respecter à la lettre les consignes…

Eh bien, il vous appartient d’évaluer le niveau de maturité et d’autonomie de votre enfant. Pour ceux qui sont parvenus à faire confiance à leur petit chérubin, ils ont procédé par étape en fonction de l’âge de l’enfant.

À l’adolescence, les enfants réclament un peu de liberté à leurs parents. « Pour la toute première fois, Thomas, 13 ans, demande d’organiser une soirée à la maison avec ses amis », confie Marie-Anne. Pour les adolescents, ce désir d’émancipation peut en même temps les angoisser. Il vous appartient alors de fixer les limites.

Ce qu’a fait Julie : « J’étais d’accord pour la fête, mais elle doit finir jusqu’à 22 heures. J’ai également exigé de limiter le nombre d’invités. »

Encore une fois, les étapes sont indispensables. À moins de 10 ans, il ne faut pas qu’un enfant reste seul à la maison plus d’une heure et demie, et jamais pendant la soirée. Jusqu’à 12 ans, un jeune peut être laissé seul pendant trois heures. Évitez surtout de vous absenter tard dans la nuit ou de lui confier des responsabilités inappropriées, notamment de lui confier la garde d’un bébé ou d’un autre enfant (petit frère ou petite sœur).

 

Les précautions pendant qu’un enfant reste seul à la maison

 

Inutile de lui donner un tas de consignes avant votre départ. Il risquerait de tout oublier, mais surtout il pourrait avoir peur de rester seul à la maison. Il faudrait surtout faire le point sur ce qui est vraiment essentiel comme « ne pas ouvrir la porte à un inconnu » et « ne pas sortir de la maison qu’en cas de danger imminent ». Savoir où se trouve la trousse de secours. Vous êtes responsable d’assurer la sécurité de votre enfant en votre absence. Pensez à cacher les produits dangereux pour lui (médicaments, produits ménagers, objets tranchants…). Assurez-vous de bien fermer les pièces dans lesquelles il ne doit pas entrer, tel le garage. Vous pourrez toujours vous faire accompagner afin de préparer votre enfant à rester seul à la maison.

 

Photo de Julia M Cameron provenant de Pexels

enfant de 2 ans ne respecte pas les interdits

Mon enfant de 2 ans ne respecte pas les interdits au risque de se mettre en danger

Ecrit par 1 an – 2 ans, Enfant Aucun commentaire

Depuis quelques semaines, votre enfant enchaîne les bêtises. Il touche à tout, il monte sur les meubles et veut tout avaler. Bref, votre enfant de 2 ans ne respecte pas les interdits que vous lui imposez au risque de s’exposer aux dangers domestiques. En tant que parents, vous vous posez des questions sur vos méthodes d’éducations. Vous êtes même parvenu à vous culpabiliser. Si vous avez un jeune enfant de 2 ans et que vous vivez cette situation, cet article est pour vous. Nous allons creuser un peu le sujet ensemble pour pouvoir trouver des solutions.

 

La cause la plus courante des bêtises

Lorsque votre enfant fait l’inverse de tout ce que vous dites, vous avez tendance à dire qu’il fait des bêtises. Je vous avoue que moi aussi, j’ai eu cette habitude jusqu’au jour où j’ai compris que ces bêtises en question n’étaient en réalité que des maladresses.

En effet, le cerveau des tout-petits est programmé pour explorer un monde de découverte et expérimenter. Il n’a pas conscience des accidents liés aux gestes qu’il fait et des séquelles qu’ils peuvent engendrer (asphyxie, brûlure, intoxication, électrocution, étouffement…) Lorsqu’il tape sur vos téléphones portables ou qu’il essaie de monter tout seul sur la table à langer ou sur la chaise-haute il n’a qu’une intention : expérimenter.

 

Faut-il gronder votre enfant de 2 ans ?

Les tout-petits ne doivent pas être grondés à chaque fois qu’ils font un geste déplacé. Cela peut les empêcher d’avoir confiance en eux. Si vous souhaitez enseigner le respect des choses à votre loulou, je vous interdis de le lui obliger. Pour être respectueux, il doit être convaincu.

Par exemple, vous pouvez lui expliquer pourquoi il faut enlever les chaussures avant de monter sur le lit au lieu de tout simplement le lui interdire. Vous pouvez également lui expliquer pourquoi ne pas descendre seul des escaliers et les conséquences d’une chute dans l’escalier.

 

Un enfant de 2 ans ne respecte pas les interdits : quoi faire ?

Les interdictions peuvent susciter la curiosité du tout-petit. Au lieu de toujours être derrière lui et à lui dire quoi faire, vous avez d’autres alternatives. Lorsque mon enfant avait cet âge, je lui ai, par exemple, offert une cuillère en bois pour qu’il puisse taper sur la table sans casser des choses. J’ai également remplacé son bol de purée par un bol d’eau. Bref, ce que je tiens à vous dire, c’est que vous devez aider votre enfant dans sa soif de découverte en lui offrant des alternatives et non en lui imposant de mauvais traitements.

 

Les comportements que vous devez avoir

Pour éviter que des accidents se produisent, je vous conseille de changer de comportement. Le mieux est d’adopter les bons gestes pour éviter les accidents de la vie courante et les traumatismes qu’ils peuvent causer. Je vous recommande de renforcer la sécurité à la maison avec des barrières de sécurité dans les escaliers. Pour limiter le nombre de chutes, vous pouvez déplacer tous les meubles accessibles aux enfants.

Par ailleurs, vous devez également enlever toute substance dangereuse (produits chimiques et produits ménagers), petits objets et objets dangereux de la vue des enfants. Dans mon article « Comment le comportement des adultes peut empêcher les accidents des enfants », vous pouvez découvrir quelques conseils pour limiter les incidents.

 

Les gestes à faire en cas d’accident

Même si vous ne laissez presque pas loulou sans surveillance, un accident peut survenir. Cependant, si l’enfant se fait mal suite à des chutes accidentelles ou qu’il s’est blessé en s’amusant avec un jouet, vous devez lui offrir les premiers soins avant le recours aux urgences. Pour savoir comment réagir face aux accidents chez les enfants, je vous invite à participer à mes formations continues en premiers secours.

L’insertion d’un objet ou aliment dans le nez d’un enfant : comment réagir ? – les corps étrangers obstructifs

Ecrit par Enfant, JE SAUVE Aucun commentaire

Vous n’en pouvez plus. Votre enfant met non seulement tout dans sa bouche, mais également dans son nez. Cela est presque devenu un jeu pour lui…Il a déjà essayé d’enfoncer un petit-pois dans son nez, puis un autre jour, un bouchon de stylo qui traînait, ou encore, un pinceau dans le nez de papa. Il a besoin d’explorer, certe, mais cela peut devenir dangereux. La prévention passe principalement par l’éviction des objets dangereux de l’environnement de l’enfant.

 

Alors, si l’objet se coince dans son nez, que faire ?

 

L’introduction de corps étrangers dans les voies naturelles est fréquent, lié à la curiosité de l’enfant, et ça, jusqu’à 3 ou 4 ans, voire plus. La plupart du temps, l’ingestion par le nez est sans gravité et l’objet peut-être facilement retiré, sans risque pour l’enfant. Mais si ce n’est pas le cas, il convient de lui demander de se moucher (à faire uniquement si l’enfant est capable de bien se moucher). En effet, le corps étranger peut-être expulsé par un éternuement ou en soufflant fortement. Pour les très jeunes enfants, cette étape n’est pas recommandée.

 

Votre enfant a introduit un objet dans son nez et n’arrive pas à l’extraire en se mouchant ?

 

Tout d’abord, il faut savoir qu’un corps étranger dans le nez de votre enfant peut être dangereux pour deux raisons. La première raison est qu’un objet ou un aliment qui reste bloqué dans le nez de l’enfant peut provoquer une infection. La seconde raison est que cela pourrait aussi induire un étouffement dans le cas où le corps étranger est aspiré. L’objet peut migrer et se loger dans l’appareil respiratoire. Ce dernier cas est rare. Pour éviter l’un ou l’autre situation, il est nécessaire que vous agissiez afin de retirer l’objet et, si cela ne fonctionne pas, il faudra emmener l’enfant voir un spécialiste ou l’emmener aux urgences.

Faut-il contacter le médecin ?

 

Il sera inutile de contacter le médecin dans le cas où vous parvenez à extirper l’objet du nez de l’enfant.

Si vous n’arrivez pas à retirer l’objet aux premières tentatives, il ne faut pas insister au risque d’enfoncer plus profondément dans le nez de l’enfant le corps étranger. Vous allez certainement provoquer des blessures au niveau de la muqueuse du nez en insistant. L’intérieur du nez est assez fragile.

Dans le cas où l’objet est très peu visible et que vous n’arrivez pas à le sortir malgré vos tentatives, n’hésitez pas à conduire votre enfant chez un oto-rhino-laryngologiste (O.R.L.). En effet, ce spécialiste s’occupe du diagnostic et du traitement des troubles touchant le nez, les oreilles et la gorge. Il est le mieux placé pour retirer le corps étranger du nez de l’enfant. D’ailleurs, il dispose des instruments et de l’habileté nécessaires. Ce spécialiste possède tous les moyens utiles à cette intervention.

 

Autres conseils utiles

En ce qui concerne la réaction de l’enfant, il faut éviter qu’il mette le doigt dans le nez pour éviter de l’enfoncer. Demandez une aide médicale d’urgence en composant le numéro approprié, si votre enfant a des difficultés à respirer. Appelez immédiatement le 15 ou allez aux urgences si votre enfant s’est mis une pile bouton dans le nez, car les produits chimiques qu’elle contient pourraient couler et le brûler gravement.

chute de l'enfant

Que faire en cas de chute de bébé ?

Ecrit par 0 – 6 mois, 7 – 12 mois, Enfant, J'ALERTE, JE PROTEGE, JE SAUVE Aucun commentaire

Juste un petit moment d’inattention, et boom, bébé est tombé de la table à langer ou de sa poussette ! C’est la panique, parce que nous, parents, ne savons pas quoi faire, comment réagir, faut-il l’emmener aux urgences. Voici les bons réflexes à avoir en cas de chute de bébé.

 

Garder son calme en tout temps

 

Lorsqu’un bébé commence à se retourner ou à ramper, il lui arrive souvent de faire une chute, que ce soit dans sa chambre ou dans d’autres pièces de la maison. Ce qui arrive d’habitude au moment de changer sa couche : juste le temps de vous retourner pour mettre la couche sale à la poubelle et il se trouve par terre, la tête tombée en première. C’est tout à fait normal d’avoir peur à ce type de chute.

Dans la grande majorité des cas, à moins de 8 mois, il est rare que la chute sur la tête entraîne un traumatisme crânien chez un nourrisson. À cet âge, bébé a une tête bien solide et élastique écartant ainsi les dommages d’une chute grave. Tout de même, il peut avoir de l’hématome ou d’autres blessures. Certaines sont bénignes qu’il est inutile de vous inquiéter, d’autres sérieuses. Encore une fois, il faut savoir prendre votre calme afin d’évaluer la situation.

 

Bien réagir à la chute de bébé

 

D’accord, la première chose à faire est d’évaluer les symptômes. Comment ? Il faut examiner les signes de blessures. Du coup, même si vous êtes sous le choc, ne prenez pas immédiatement votre bébé dans les bras. Évitez aussi de le secouer au risque d’aggraver les choses, surtout s’il a un membre cassé après la chute.

C’est évident que la violence du choc n’est pas pareille si votre bambin est tombé sur du carrelage ou sur de la moquette. Voici les symptômes qui peuvent apparaître à la suite d’une chute de bébé :

  • Même si votre bébé est conscient après être tombé, même s’il ne présente aucune blessure apparente, continuez à surveiller de plus près. Des heures ou des jours qui suivent l’accident, des signes d’alerte peuvent survenir. En cas de pleurs incontrôlés, vomissements, somnolence ou encore convulsions, il ne faut pas attendre pour aller aux urgences.

 

  • Votre bébé a perdu connaissance pendant un petit moment. Après, il reprend ses comportements normaux. Même s’il a l’air bien, il est recommandé de voir un médecin.

 

  • Votre petit chéri a du mal à bouger une jambe ou un bras ou alors il fait un mouvement anormal. Dans ce cas, il faut le prendre sous la tête avec précaution, en tenant bien son bassin et ses membres. Il est nécessaire d’appeler les urgences pédiatriques, notamment le Samu qui peut vous conseiller s’il est nécessaire de faire immédiatement un scanner.

 

C’est tellement dur de gérer un accident domestique. La prévention est le meilleur moyen de limiter les chutes de bébé. Ne laissez jamais votre petit loup seul sans surveillance lorsqu’il est sur un lit d’adulte ou sur le canapé. Tenez-le d’un bras s’il se trouve sur la table à langer, sinon mettez-le au sol, c’est plus sécuritaire. Si vous avez les moindres doutes, nous sommes en mesure de vous proposer des accompagnements personnalisés pour ne plus vous inquiéter en cas d’accident.

 

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