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Elodie, maman secouriste

DME bébé

Comment pratiquer la diversification menée par l’enfant (DME) en toute sécurité

Ecrit par 7 – 12 mois, Enfant Aucun commentaire

D’une manière générale, la diversification alimentaire commence lorsque bébé a plus de 5 mois. Dans la grande majorité des cas, les parents proposent à leur enfant de déguster des pots de purées ou de compotes toutes lisses avec une cuillère. Cependant, il y a une autre méthode pour amener bébé à manger des aliments plus solides. Il s’agit bien sûr de la DME ou Diversification Menée par l’Enfant.

Comment pratiquer la diversification menée par l’enfant (DME) en toute sécurité?

 

Avec cette nouvelle méthode, votre enfant aura l’opportunité de découvrir par lui-même le goût et la composition d’un fruit ou d’un légume par exemple. Mais plus exactement, c’est quoi la diversification menée par l’enfant ? Comment faire pour pratiquer la DME en toute sécurité ? C’est ce que nous allons essayer de voir dans cet article.

C’est quoi la diversification menée par l’enfant (DME) ?

La DME est une véritable révolution en matière d’apprentissage chez les bébés ayant moins d’un an. Appelée également diversification consciente ou autonome, cette méthode consiste à diversifier la nutrition d’un bébé à partir de 6 mois. Pour cela, on ne lui donne plus des compotes de fruits ou des purées de légumes en petits pots.

Au contraire, on lui propose de manger de son propre gré des aliments solides comme des fruits et légumes crus, des viandes cuites, etc. Votre tout petit pourra ainsi manger lui-même de gros morceaux d’aliments en les prenant par ses mains et en les suçant ou en les rongeant selon ses envies. Ce moyen de diversification permettra entre autres d’améliorer la motricité de votre enfant et de lui faire découvrir les différentes sortes d’aliments.

De cette façon, votre enfant pourra distinguer le goût de chaque aliment et reconnaitre leurs textures. Cela lui permettra également à devenir plus autonome dans sa consommation d’aliments. Autrement dit, c’est à l’enfant de décider ce qu’il veut déguster parmi les nourritures que vous lui proposerez. Il devra se nourrir tout seul selon ses propres ressentis. Il pourra ainsi évoluer à sa propre vitesse.

Proposer à bébé des aliments nutritifs, équilibrés et sans danger

Avec l’adoption de la DME, bébé commence à manger tout seul et de manière indépendante. Vous devrez donc essayer de lui faire manger de la nourriture saine et bien nutritive. Au commencement de la DME, nous vous conseillons d’éviter de proposer à votre tout-petit des nourritures grasses et difficiles à absorber.

Au tout début de la DME, vous pouvez commencer à donner à votre enfant des légumes de saison cuits à la vapeur comme les carottes, les brocolis, etc. Vous pourrez utiliser un filet d’huile de votre choix pour la cuisson. Dès qu’il aura 7 mois, vous pourrez introduire petit à petit des céréales sans gluten comme le riz, le quinoa, etc.

Lorsqu’il aura 8 mois, vous pourrez introduire les protéines animales (viande, poisson, etc.) et les lui donner en petits morceaux. Il vous est également possible de lui faire déguster du produit laitier comme du fromage découpé en gros morceaux par exemple. Vous pourrez lui faire manger des fruits mûrs. Vous pourrez introduire les préparations comme les crêpes et le pain.

Choisir des aliments de bonnes tailles pour prévenir les risques d’étouffement

Nombreux sont les bénéfices à opter pour la diversification menée par l’enfant. Mais il existe quelques risques qu’il faudrait prendre en compte comme l’étouffement par exemple. Lorsque vous pratiquez la DME pour la première fois, vous devrez prendre en compte les capacités de votre enfant.

À six mois, votre tout petit ne sait pas encore mâcher ou mastiquer. Il devra apprendre à utiliser ses mains pour prendre la nourriture et le mettre dans sa bouche. Vous devrez donc faire en sorte que l’aliment soit suffisamment gros pour qu’il puisse l’attraper sans trop de difficulté. Pour cela, il est recommandé de lui donner des aliments un peu plus grands que son poing.

Avec le temps, lorsqu’il sera plus habitué à déguster des aliments suffisamment grands, vous pouvez lui donner de la nourriture de différentes dimensions. Pour une meilleure sécurité de votre enfant, vous devrez toujours faire en sorte de ne pas lui offrir des aliments de même grandeur que sa voie respiratoire.

Installer bébé de manière sécuritaire pendant le repas

Avant de débuter la DME, il faudra avant tout que bébé arrive à s’assoir et à maintenir cette position pendant un certain laps temps. Il devra être assis le dos bien droit. Pour cela, vous devrez le mettre dans un fauteuil assez haut de manière à ce qu’il puisse avoir les coudes libres pour mieux bouger ses bras.

Il faudrait également s’assurer que bébé soit bien éveillé avant de déguster des aliments. Tout au long du repas, vous devrez toujours le surveiller et rester non loin de lui. Autant que possible, évitez toutes sortes de divertissement (TV, Smartphone, jeux, etc.) et préférez un environnement assez tranquille. Pensez à éloigner tous les objets que votre enfant pourrait avaler.

Essayer de faire confiance à votre enfant

Nombreux sont les parents qui s’inquiètent de savoir si leur enfant risque de suffoquer durant le processus de DME. Mais en réalité, le risque est toujours là, même si vous le nourrissez vous-même. En effet, le fait de faire manger votre bébé à la cuillère ne lui permet pas de développer sa capacité à mastiquer.

Au contraire, il va juste avaler les aliments sans les mâcher et le risque d’étouffement sera encore plus grand. Pour assurer son développement moteur et cérébral, votre enfant a besoin d’une certaine autonomie. D’ailleurs, les enfants de moins d’un an ont un excellent réflexe de régurgitation. Dans le cas où un aliment peu mastiqué s’approche trop près de sa gorge, il sera automatiquement expulsé par ce réflexe.

Si vous avez besoin d’aide à initier votre tout petit à la DME en toute sécurité, l’École de secourisme propose des formations qui s’adressent à la fois aux parents et aux enfants. Contactez-nous pour plus d’informations.

Photo de Yan provenant de Pexels

Plan aisance aquatique, 6 vidéos pédagogiques à faire en famille

Ecrit par 1 an – 2 ans, 2 ans– 3 ans, 3 ans– 4 ans, Enfant Aucun commentaire

Envie de passer d’agréables moments dans la piscine avec votre enfant même s’il n’est pas encore à l’aise dans l’eau ?

Et si c’était vous qui allez guider votre enfant dans ce premier apprentissage ? Au travers de ces vidéos pédagogiques, vous trouverez des gestes simples à réaliser en piscine afin de familiariser votre enfant à l’eau.

Ce plan « d’aisance aquatique », lancé en avril 2019 par Roxana Maracineanu, Ministre des Sports et ancienne championne du monde de natation, a réuni les 6 étapes essentielles pour apprendre à son enfant ou petit enfant à évoluer dans l’eau en toute sécurité, et ceci, dès l’école maternelle. Ces vidéos -ci-dessous) ont été conçues pour les parents et sont accessibles à tous.

Petit rappel : Les noyades accidentelles constituent la première cause de mortalité par accident de la vie courante chez les moins de 25 ans, avec chaque année environ 1 000 décès. L’apprentissage de la natation est indispensable pour éviter ces accidents. De nombreux professionnels proches de chez vous sont là pour accompagner votre enfant à la maîtrise des différentes nages. N’hésitez pas à les contacter !

Nos conseils dans votre boite mail : 

Inscrivez vous à la newsletter et rejoignez-nous dans l'aventure !

Voici les 6 étapes (les vidéos se trouvent ci-dessous) :

Etape 1 : L’acclimatation dans le bassin

Etape 2 : L’immersion

Etape 3 : Flotter à la verticale

Etape 4 : Déplacement à la surface

Etape 5 : Appréhender la profondeur

Etape 6 : L’autonomie

Sources :  site du gouvernement.

6 idées d’activités de prévention et de secourisme pour les enfants à faire à la maison

Ecrit par Activité enfant, Enfant Aucun commentaire

Avis à tous les parents qui souhaitent trouver de nouvelles activités pour occuper leurs enfants pendant la journée ! On vous a concocté 6 activités pour vos loulous pour leur apprendre la prévention et le secourisme : vous allez réutiliser de grands classiques, jouer à des jeux de rôles, lire, rire ou encore utiliser des jeux en ligne ! 

 

6 idées d’activités de prévention et de secourisme pour les enfants à faire à la maison

 

Sommaire :

1 / « Jacques a dit… » pour que son enfant puisse mieux connaître son corps

2 / Allo bobo pour mettre des mots sur les maux des enfants

3 / Le superhéros secouriste pour apprendre à Protéger, Alerter, Secourir

4 / Les jeux de voiture pour apprendre la sécurité routière

5 / Les jeux en ligne de l’association Prévention Routière

6 / La sophrologie pour mieux comprendre ses émotions

 

Activité n°1 : connaître son corps 

 

Pas besoin de matériel pour jouer et s’amuser au célèbre jeu “Jacques a dit…”, ce grand classique connu de toutes les générations. Ce jeu nécessite une écoute active et une réaction rapide. Dans cette adaptation, il permettra d’apprendre le corps humain tout en s’amusant.

Pour commencer, il faut désigner le meneur de jeu, ce Jacques, qui va donner les ordres aux autres joueurs. Tous les autres joueurs vont se placer face à lui et suivre uniquement les ordres commençant par “Jacques a dit…”. Attention, Jacques pourra essayer de tromper ses adversaires. Tout joueur qui aura effectué le geste sans ce début de phrase “Jacques a dit” aura perdu..! Le gagnant sera le dernier joueur à ne pas être éliminé.

Dans ce Jacques a dit spécial corps humain, le vocabulaire dépendra de l’âge de l’enfant :

D’abord, Jacques a dit montrera la tête, les jambes, les bras, etc. Puis, le vocabulaire sera de plus en plus spécifique en fonction de l’âge de vos enfants. Jacques a dit : « montrer sa nuque », « ses hanches », « son coude »,etc.

L’apprentissage de ce vocabulaire sera très important pour que l’enfant puisse comprendre son corps et pouvoir s’exprimer en cas de douleur.

Puis par la suite, pourquoi pas Jacques a dit de montrer où se trouve son cœur, ses poumons, etc. et progressivement faire connaître de plus en plus de vocabulaire à ses enfants.

 

Activité n°2 – Allo bobo – Apprendre à soigner…

 

Maintenant que votre enfant a appris de nouveaux mots de vocabulaire liés au corps humain, ce nouveau jeu que je vous propose permettra de réutiliser ce vocabulaire pour soigner nounours, poupée, ou vous, parents ou grands-parents. Les enfants aiment beaucoup soigner. Et ils aiment parler des bobos. Cela permet d’extérioriser leurs propres expériences avec leurs bobos, leurs douleurs, leurs incompréhensions.

Comment faire : en fonction de l’âge de votre enfant, vous pouvez utiliser un nounours, une grosse peluche ou votre bras. L’enfant décidera du bobo qu’il souhaite soigner. En général, les enfants choisissent une blessure qu’ils ont eux mêmes expérimentée ou qu’ils ont vue sur un camarade. Cela peut être une écharde, une plaie avec saignement, un bleu par exemple. Vous pourrez ainsi en parler. Puis l’enfant pourra jouer à vous soigner avec une compresse, un pansement, un bandage, etc.

 

Activité n°3 : Jouer au superhéros secouriste : Protéger – Alerter – Secourir.

 

Et si le superhéros, c’était votre enfant !? Nounours est tombé et s’est cassé la jambe ? Papa s’est coupé ? Maman est allongée et ne répond pas ? Vite vite ! votre enfant va vous sauver. Pour ce jeu de rôle, il faut être au minimum deux adultes et un enfant. Un parent joue à la victime, l’autre parent aide l’enfant à agir et sauver la victime. Ce jeu est excellent pour apprendre à l’enfant à observer ce qui se passe, appeler les secours (bien sûr en faisant semblant), se présenter au téléphone, décrire ce qu’il voit et effectuer les premiers gestes de secours.

 

Pour aller plus loin : https://www.lecoledesecourisme.com/le-secourisme-pour-les-enfants-3-exercices-qui-peuvent-sauver-une-vie/

 

Activité n° 4 : Les jeux de voiture pour apprendre la sécurité routière

 

Laissez passer ! Voici un jeu que j’aime beaucoup faire avec mes enfants. Sur un circuit de voitures (pour ma part, un tapis avec des routes dessinées dessus), quelques voitures, quelques figurines ou Playmobil, et des panneaux de circulation créés avec mes enfants, nous nous amusons à imaginer des histoires autour de la prévention routière. Et pour que nous puissions jouer, il faut que nous définissions des règles. Quoi de mieux que le jeu pour leur apprendre les sens interdits, la signification des feux de circulation, les passages où les piétons sont en sécurité…

 

Activité n°5 : les jeux en ligne

 

L’association Prévention Routière met en ligne gratuitement des jeux éducatifs et des vidéos pour les enfants. Dès 3 ans, vos enfants pourront suivre les aventures de Ylo, Kimba, Tom et Lila. Que ce soit dans la rue, en voiture, à vélo, sur le trottoir, vos enfants apprendront à devenir plus autonomes dans leurs déplacements. Voici le lien pour accéder à tous ces contenus : www.preventionroutiere.asso.fr/ecoles/

 

Activité n°6 : pratiquez la sophrologie.

 

Après chaque jeu de secouriste, c’est très intéressant de terminer avec un exercice de sophrologie pour mieux vivre ses émotions, de les accueillir et de les gérer calmement. La bulle des émotions propose des ateliers pour les enfants ainsi que des fiches pratiques à imprimer gratuitement pour apprendre à identifier ses émotions. 

 

Pour aller plus loin : https://labulledesemotions.com/ 

 

POUR CONCLURE

 

J’espère que ces six activités, à faire avec votre enfant, vont vous plaire. Quoi de mieux, en effet, que des jeux pour apprendre à se protéger, à alerter et porter secours ? 

N’hésitez pas à me donner votre avis en commentaire une fois que vous les aurez essayés. Et si vous souhaitez nous partager d’autres jeux sur ce même sujet, vous pouvez également nous les partager en commentaire. D’autres parents seront ravis de les tester !

Prenez bien soin de vous et à bientôt.

Elodie

Pourquoi les billes à eau surperabsorbantes sont-elles un danger pour les enfants ?

Ecrit par Enfant, JE PROTEGE Aucun commentaire

Pourquoi les billes à eau surperabsorbantes sont-elles un danger pour les enfants ?

Les billes d’eau, également connues sous les noms de bulles ou perles d’eau, sont formées d’un polymère capable d’absorber jusqu’à 400 fois son poids en eau. La revue médicale « Prescrire » met les parents en garde contre ces billes. Celles-ci peuvent facilement être avalées par les jeunes enfants alors qu’elles ne sont pas entièrement réhydratées, et s’avèrent alors très dangereuses. L’ingestion d’une bille d’eau est lourde de conséquences, allant de l’occlusion intestinale à la mort de l’enfant.

 

Les billes d’eau possèdent une apparence attrayante. D’aspect translucide et coloré, elles sont souvent utilisées en tant qu’objets décoratifs, par exemple dans les vases pour soutenir les fleurs. Ces billes sont capables d’absorber jusqu’à 400 fois leur poids en eau. Aussi, comme le rappelle la revue médicale Prescrire, elles sont très risquées pour les jeunes enfants qui sont tentés de les ingérer. La publication fait suite au message d’avertissement de l’Anses et de la Répression des Fraudes paru en décembre. Les deux institutions montraient les risques associés à l’ingestion de billes d’eau, pouvant conduire au décès de l’enfant dans les cas les plus graves.

 

La conclusion est la suivante : ne laissez pas les billes d’hydrogel à proximité de vos enfants. Ceci est particulièrement vrai pour les plus jeunes. La majorité des accidents touchent des enfants dont l’âge est inférieur à 5 ans. La revue médicale Prescrire rappelle que ces billes peuvent facilement être confondues avec des bonbons par les jeunes enfants. Sèches, elles sont suffisamment petites pour être ingérées. Alors que leur réhydratation n’est pas encore totale, elles peuvent être dirigées vers les intestins où elles sont susceptibles de causer une occlusion intestinale. Une note d’information précise : « La confirmation du diagnostic nécessite un scanner ou une échographie. Impossible par endoscopie, le retrait est chirurgical ».

 

Ces billes ne doivent pas être considérées comme des jouets

La revue mentionne également « qu’une équipe parisienne a colligé six cas d’enfants âgés de moins de 24 mois, dont un est mort d’une septicémie postopératoire ». Par ailleurs, il ne faut pas oublier que les billes sont susceptibles d’obstruer les voies respiratoires de l’enfant et d’entraîner ainsi son étouffement, au même titre que le reste des petits objets. Si votre enfant a ingéré l’une de ces billes, même en cas de doute, il est vivement conseillé de contacter rapidement un centre antipoison. Il vous sera alors communiqué des recommandations médicales. Les trois établissements conseillent également de se méfier des annonces postées sur internet vantant l’usage divertissant de ce type de produit.

En tout état de cause, ces perles doivent donc être « proscrites d’activités ludiques pourtant proposées aux parents » d’après la revue Prescrire. Si jamais ces objets sont commercialisés en tant que jouets, « ceux-ci feraient l’objet d’un retrait-rappel par la Répression des Fraudes ». Le magazine « 60 Millions de consommateurs », connu pour avertir les consommateurs des risques des produits en vente, affirme lui aussi que les billes sont souvent considérées à tort comme des jouets ludiques. En janvier, le magazine a précisé que « ces différents risques sont rarement mentionnés par les vendeurs. Certains indiquent même dans la description de leurs produits qu’il n’y a pas de soucis de sécurité ». Il convient donc de faire preuve de bon sens, et de vigilance.

Source photo : Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement
et du travail

Activité enfant – Veiller à sa sécurité dans la rue

Ecrit par Activité enfant, Enfant Aucun commentaire

Lien pour télécharger le fichier pdf pour impression : Veiller à sa sécurité dans la rue – lecoledesecourisme

 

Pour les parents du cycle 1 (3-5ans): 

Encouragez votre enfant à observer attentivement la scène. Nommez avec lui les différents élèments de l’image : passage piéton, les feux tricolores, le trottoir, etc. Demandez à votre enfant s’il passe sur le passage piéton et pourquoi. Et comment il le sait. Puis commencez l’activité.

4 conseils pour éviter les accidents domestiques à la maison

Ecrit par Enfant, JE PROTEGE Aucun commentaire

Ils fouillent partout ! Ils s’ennuient et touchent à tout !

Nos enfants sont souvent à la maison.

Ils ne savent plus quoi faire.

 

Ils découvrent de nouvelles choses, de nouveaux produits que nous n’avions peut-être pas l’habitude d’utiliser avant !

 

Maman, qu’est ce que c’est ?

Est ce que je peux en avoir ? On dirait de l’eau ! (et non, râté, c’est du gel hydroalcoolique)

Des choses sans intérêt pour l’enfant deviennent sources de curiosité et de questionnement.

Vite, vite, si ce n’est pas déjà fait, mettons tous ces nouveaux produits en sécurité…!!!

Et évitons ainsi un nouvel accident domestique.

 

Les pompiers tirent la sonnette d’alarme, et nous aussi…

 

 

 

4 conseils pour éviter les accidents domestiques à la maison 

 

Sommaire :

Conseil n°1 : Anticiper toutes les situations dangereuses dans son appartement ou dans sa maison

Conseil n°2 : Gérer les crises grâce à la parentalité positive

Conseil n°3 : S’entraîner à agir en cas d’accident domestique pour être prêt au cas où

Conseil n°4 : En parler avec ses enfants

 

Conseil n°1 :  Anticiper toutes les situations dangereuses dans son appartement ou dans sa maison

 

Chaque parent le sait, c’est difficile de surveiller son enfant 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

Il suffit que nous préparions le repas, que nous travaillons sur l’ordinateur, que nous lisions un sms, que nous racontions une histoire à un autre de nos enfants et hop, la surveillance s’arrête quelques instants.

Et ces quelques secondes d’inattention peuvent suffire pour faire basculer la vie de la famille.

Les pompiers lancent un SOS pour que chaque parent soit un peu plus vigilant que d’habitude. Alors attention, entre autres, au gel hydroalcoolique bu par les enfants (les centres antipoisons ont constaté une hausse de 30 % des appels), les brûlures (casserole, fer à repasser, four, etc.), aux défenestrations

Notre conseil: prendre 30 minutes de son temps pour se mettre au niveau de son enfant (ou à la même hauteur) et faire le tour de la maison ainsi.

Et penser à la place de son enfant.. Mmmh, ce gel hydroalcoolique posé sur la table ressemble à de l’eau.

Ça tombe bien, j’ai très soif. Ou ce produit vert écolo posé sur le sol dans les toilettes ressemble à du sirop de menthe. Le bouchon a l’air en plus rigolo..

Avez-vous déjà parlé de tous ces produits avec vos enfants ? Avez-vous déchiffré les étiquettes avec lui pour lui expliquer les symboles ?

Autre conseil : parler avec son conjoint ou un membre de sa famille pour lui demander si certaines de nos habitudes sont à risques. Parfois nous ne nous en rendons plus compte, pensant que c’est acquis pour notre enfant. Un avis extérieur peut-être bienvenu dans ces moments-là ! 

 

Conseil n°2 : Gérer les crises grâce à la parentalité positive

 

Certains accidents domestiques peuvent être dûs à des colères, crises ou autres. Les enfants connaissent les situations dangereuses, mais avec la colère, ils peuvent parfois perdre leurs moyens et vont faire une bêtise. En ce temps de confinement où chaque famille reste ensemble 24h/24, 7 jours sur 7, c’est important de prendre les devants et de s’informer auprès d’experts qui sont pleins de bons conseils pour désamorcer les crises. 

 

Pour aller plus loin : 

https://www.coolparentsmakehappykids.com/

https://www.filliozat.net/

 

Conseil n°3 : S’entraîner à agir en cas d’accident domestique pour être prêt au cas où

 

Il n’y a pas de secret, pour être efficace, il faut s’entraîner.

Les pompiers s’entraînent tous les jours, les médecins aussi, pourquoi pas nous, parent, alors que nous sommes les premiers sur les lieux. des accidents domestiques.

Bien sûr, s’entraîner tous les jours n’est pas réalisable pour bon nombre d’entre nous, mais de temps en temps, par exemple, une fois par mois

Comment ? En imaginant différentes situations qui peuvent arriver à nos enfants.

Par exemple : si mon enfant se brûle, que dois- je faire ? Premiers réflexes : l’eau. Puis après ? Comment éviter que cela arrive ? Qui dois-je appeler ? etc.. En couple, entre amis ou en familles, ces jeux de simulation sont très efficaces et vous permettront de mieux vous équiper pour être prêt..au cas où.

 

Conseil n° 4 : En parler avec ses enfants

 

Quand les enfants sont un peu plus grand, parler avec ses enfants de prévention d’une manière ludique est le meilleur moyen de savoir s’ils ont compris ce qui pouvait les blesser ou non.

Mais attention, même si votre enfant semble avoir compris, il faut rester vigilant, car l’imagination de votre enfant peut prendre le dessus. Un enfant peut avoir compris qu’il ne faut pas grimper sur le balcon, mais avec un costume de super-héros, ça change tout. Spiderman vole, pourquoi pas lui ! Il faudra donc parler de prévention et d’accident domestique encore et encore. Et surtout, l’écouter pour savoir où il en est de sa compréhension du monde.

 

POUR CONCLURE

 

Nos enfants grandissent tellement vite que les accompagner vers l’autonomie dans le domaine de la sécurité est un travail de tout instant. Et d’équipe.

Chacun de nous a un rôle à jouer dans cette acquisition du savoir.

Cette prévention est très efficace pour lutter contre les accidents domestiques à la maison.

J’espère que cet article vous donnera de nouvelles pistes pour que vos enfants puissent s’épanouir sereinement et en pleine santé. Si vous avez d’autres pistes, partagez-les en commentaire ! Ensemble, nous pourrons avancer vers l’autonomie de nos enfants en toute sécurité.

Prenez bien soin de vous et de vos enfants.

Elodie

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Le coronavirus expliqué aux enfants

Ecrit par Enfant Aucun commentaire

Comment expliquer le coronavirus à ses enfants ?

Je souhaite vous partager cette histoire que j’ai reçu, mais dont je ne connais malheureusement pas l’auteur. Mes enfants ont adoré et je la trouve très bien écrite. N’hésitez pas à nous laisser un commentaire pour nous dire si cette histoire a plu à vos enfants et comment vous-même vous avez expliqué le coronavirus à vos enfants. Bonne lecture !

 

« Il était une fois dans un pays lointain un roi-virus nommé « Coronavirus ».

Il portait une couronne sur la tête et rêvait de conquérir le monde.

Son super pouvoir était de chatouiller les nez des petits enfants, gratouiller les gorges pour les faire tousser et leur donner de la fièvre.

 

D’abord en Chine, il a voulu embêter les petits enfants Chinois.

Mais, les enfants se sont tous cachés dans leur maison et il ne les a pas trouvés.

« Toc, toc, toc…. il y a quelqu’un ?….

Les enfants ont été très sages, ils sont restés quelques jours, quelques semaines sans répondre, chez eux, avec leur famille. 

Et le roi Coronavirus a commencé à s’ennuyer ; il a embêté beaucoup d’adultes : certains papas et certaines mamans ne pouvaient pas aller au bureau, d’autres travaillaient à la maison, d’autres sont allés voir le médecin.

Alors, le roi Coronavirus a trouvé ce pays pas très drôle…

  « Ggggrh, Ce pays n’est pas drôle, tout est fermé dans la ville…pas de restaurant, pas de cinéma, pas de piscine, pas de musée ouvert…pas de petits enfants pour jouer avec moi…Je vais partir voir ailleurs ».

Les petits enfants Chinois avaient gagné…Ils pouvaient à nouveau ressortir. Le roi Coronavirus décidait de partir et d’aller à la conquête d’autres pays.

Alors, Coronavirus s’est dit : « Mais pourquoi je n’irais pas voir l’Europe ?

Il y fait bon vivre au printemps ! Moi, je veux voyager, je veux voir beaucoup de pays, je veux voir du monde… ».

Comme il avait un peu la grosse tête, il a dit : « Moi, je suis plus fort…je vais conquérir le monde 🌎, je vais voir tous les pays du monde, tous les continents…après l’Asie, l’Europe, l’Afrique, les Amériques, l’Australie… ».

Mais là aussi, partout, tout le monde se cache pour faire croire qu’il n’y a personne…on se cache dans nos maisons, on ferme tous les magasins, les restaurants, les cinémas, les endroits où on fait du sport, les écoles …

Certes, ce n’est pas très drôle mais…il faut se dire que ce n’est pas pour longtemps.

On ne se voit plus tous ensemble mais ce que Coronavirus ne sait pas et je vais vous dire un secret :

« Chut, rapproche-toi…tu es un super héros et tu as des supers pouvoirs :

  • Continue à bien te laver les mains…. Le roi Coronavirus déteste et s’en va 
  • Sois sage…Papa et Maman adorent et ça leur ramènera le sourire, arme magique »

Et nous avons des supers amis : les docteurs sont en train de chercher une parade pour casser la couronne de Coronavirus, un vaccin …et ils sont là pour soigner nos vilains rhumes …

Alors, n’oublie pas, si tu es un super héros, utilise tes supers pouvoirs…

Nous allons gagner ! »

Ecrite par un ou une inconnu(e)

dont j’aimerais bien connaître le nom.

Prenez bien soin de vous

Elodie

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Apprendre la position latérale de sécurité : pourquoi faire et comment faire ?

Ecrit par Enfant 3 commentaires

Apprendre à mettre un bébé, un enfant, un adolescent ou un adulte sur le côté : quelle drôle d’idée ! Nous n’en avons pas besoin tous les jours et peut-être nous n’y avons jamais pensé. Pourtant, loin d’être difficile, cette technique, la position latérale de sécurité n’est pas réservée aux pompiers, aux médecins ou encore aux secouristes expérimentés. Tout le monde peut l’utiliser. Surtout, tout le monde à intérêt à l’utiliser face à une victime qui ne parle pas, ne répond pas et qui respire… car cette technique sauve des vies !!! Peut-être la vie d’un ami, d’un voisin ou peut être celle d’une personne de votre famille.

La Position Latérale de Sécurité ou P.L.S. est un geste de premiers secours utilisée en cas d’urgence vitale. Elle consiste à mettre sur le côté une victime inconsciente qui respire, tout en conservant l’alignement de la tête avec l’axe de la colonne vertébrale pendant la mise sur le côté. Elle permet ainsi de libérer les voies respiratoires de la victime et ainsi lui sauver la vie en attendant l’arrivée des secours.

Je laisse la parole à Sophie, maman secouriste de deux enfants, 22 ans et 16 ans.

Être prêt en toutes circonstances, voilà ce que souhaitent tous les parents. Et savoir que nos enfants soient aussi capables de réagir en cas d’urgence, surtout pendant nos absences. Très rapidement, moi et mon mari avons sensibilisé nos enfants aux premiers secours ce qui nous a permis d’être plus sereins au quotidien. Nous leur avons appris à (se) protéger, à analyser la situation, à alerter les secours, à effectuer les premiers gestes de premiers secours, puis à surveiller la victime.

 

Qu’est ce qu’on gagne à être formé à la position latérale de sécurité ?

 

L’été dernier, en vacances, un groupe de jeunes s’est approché de moi et de ma famille.

En détresse, ils m’ont expliqué que leur amie, V* était allongée et ne répondait plus. « Nous n’arrivons plus à la réveiller » m’ont-ils dit. Je me suis approchée de V*, j’ai essayé de la stimuler. Je lui ai posé des questions. Aucune réponse. Elle était inconsciente. Elle respirait. Ouf. Je l’ai rapidement mise en position latérale de sécurité et j’ai appelé le 15. Puis, en attendant les secours, nous l’avons couverte puis surveillé pour être sûre que son état n’évolue pas. Par la suite, nous avons su ce qui s’était passé. Cette jeune fille a ingéré une quantité d’alcool trop importante. Ce qui a perturbé son système nerveux et entraîné l’inconscience.

La connaissance des gestes de premiers secours lui a sauvé la vie. Cette position latérale de sécurité lui a permis d’éviter de s’étouffer avec sa langue ou encore de s’étouffer avec son vomi.

Connaitre les gestes me permet de vivre plus sereinement. Là, j’ai utilisé les gestes de premiers secours sur une personne que je ne connaissais pas. Mais dans la vie de tous les jours, je trouve cela indispensable d’être formé et de s’entraîner à sauver. S’il arrive quelque chose à mes enfants, je souhaiterais qu’un ange gardien, ou juste une personne qui connaisse les gestes de premiers secours, puisse intervenir. Et s’il m’arrive quelque chose, je sais que mes proches pourront me sauver.

 

Les 7 étapes de la position latérale de sécurité :

 

1 / Vérifier que la victime ne réagisse pas (et ainsi vérifier si elle est consciente)

2 / Libérer les voies aériennes

3 / Vérifier que la victime respire

4 / Si la victime est inconsciente et qu’elle respire, préparez le retournement de la victime en retirant les lunettes de la victime (si nécessaire) et en rapprochant délicatement les membres inférieurs de la victime de l’axe de son corps

5 / Tournez la victime sur le côté en position latérale de sécurité.

6 / Appelez les secours ou demandez à quelqu’un d’appeler les secours

7 / Contrôlez régulièrement la respiration de la victime jusqu’à l’arrivée des secours.

 

Avec ça, et une formation en présentiel aux gestes de premiers secours proposés partout en France (et oui, rien de mieux que la pratique et l’entraînement pour être performant), vous êtes parés !